A 21 ans, Katherine Stone travaille depuis déja plus de six mois dans une maison de prostitution légale du Nevada (Etats-Unis). Pourtant, la jeune femme est toujours vierge. Mais elle ne devrait pas le rester longtemps : elle a décidé de vendre sa virginité pour aider sa famille.
Cette triste histoire a été rapportée cette semaine par le Washington Post. Katherine Stone affirme avoir pris sa décision en toute conscience, après avoir bien réfléchi. Depuis qu'elle a décidé de mettre sa viriginité aux enchères, les offres atteignent déja 400.000 dollars (367.000 euros).
Everyone I met has their reason for working in a brothel. Learn what Katherine's is, tonight. #ThisIsLife 10PM CNN pic.twitter.com/I37FkgMdvl
— lisaling (@lisaling) 23 octobre 2016
La maison familiale détruite par un incendie
Une somme qui permettrait à Katherine Stone d'aider sa famille, en grande difficulté financière : en décembre 2014, un incendie provoqué par le système électrique a détruit la maison familiale à Seattle. Elle n'était pas assurée, et Katherine a du aller habiter chez des amis alors que ses parents se retrouvaient criblés de dettes. Ils ont même vécu un temps dans la maison incendiée, à raconté la jeune femme au Washington Post.
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Alors qu'elle se demandait comment sortir de cette situtation, Katherine Stone est tombée l'été dernier sur l'histoire de Natalie Dylan, qui en 2008 avait mis sa virginité aux enchères pour payer ses études. Cette dernière avait organisé cette vente aux enchères un peu particulière avec l'aide de Dennis Hof, un bussinessman du Nevada qui possède sept maisons closes dans l'Etat. Katherine Stone a ainsi décidé de faire appel à lui.
Mais ce dernier, qui affirme recevoir trois ou quatre demandes de ce type chaque mois, n'a pas accepté tout de suite. C'est seulement après que Katherine est venue avec sa mère pour le rencontrer en personne qu'il a fini par lui proposer de vivre au «Kit Kat ranch», où elle est désormais chapeautée par une «grande soeur».
«Je grandis en tant que personne, a déclaté Katherine Stone au Washington Post. J'emmagasine des expériences de vie. Je reçois beaucoup de soutien, donc si j'ai eu peur au début, j'ai grandi et j'apprécie beaucoup plus le métier».
Au départ, la jeune femme travaillait au restaurant de la maison close avant de demander à faire des massages aux clients, et de «faire des choses dans la chambre». Elle conserve 50% de ce qu'elle gagne, le reste allant dans les poches de Dennis Hof.