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Démolition en cours de la «Jungle» de Calais

Jeudi matin, au moins une centaine de jeunes migrants, tous mineurs selon eux, se sont encore massés devant le centre de transit ouvert pour l'évacuation de la «Jungle». [François NASCIMBENI / AFP]

Les pelleteuses sont entrées en action pour démolir la «Jungle» de Calais ce jeudi peu après 08h30 dans la partie ouest du camp, quasiment désertée depuis mercredi après-midi.

Une grosse pelleteuse accompagnée de deux engins d'évacuation arrachait les abris situés dans cette zone. Un gros cordon de CRS a été déployé pour empêcher les curieux d'y accéder. La préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio a annoncé mercredi «la fin de la Jungle» après la «mise à l'abri» en trois jours de 5.600 migrants (Soudanais, Afghans et Erythréens surtout), un peu moins que le nombre de personnes recensées sur le camp par l'Etat (6.400).

Des bus de mineurs prévus ce matin

Jeudi matin, au moins une centaine de jeunes migrants, tous mineurs selon eux, se sont encore massés devant le centre de transit ouvert pour l'évacuation de la «Jungle» mais qui est désormais fermé, «pour éviter un appel d'air», selon la préfète. Ils ont été refoulés par les CRS et se sont dispersés sur le terrain de la «Jungle».

Deux départs de bus de mineurs sont prévus ce matin depuis le Centre d'accueil provisoire (CAP) vers des CAO mineurs, un pour l'Occitanie et un pour la Bretagne, avec respectivement 29 et 30 jeunes à bord. «Dix bus sont en réserve» pour les derniers départs de migrants vers des CAO.

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