Hillary Clinton et Donald Trump jetaient mardi toutes leurs forces dans la bataille pour la Floride, Etat crucial que le candidat républicain en position d'outsider ne peut se permettre de perdre.
La péninsule ensoleillée du sud-est des Etats-Unis a souvent été décisive pour la présidentielle américaine. Personne n'a oublié que là s'est jouée l'élection ultra controversée de 2000, finalement attribuée à George W. Bush au détriment d'Al Gore.
Seize ans plus tard, la Floride sera pour Donald Trump synonyme de ça passe ou ça casse. La perte de cet Etat enterrerait ses derniers espoirs et ouvrirait pour sa rivale démocrate une autoroute vers la Maison Blanche. Le milliardaire républicain l'a lui-même admis, dans une conversation téléphonique mardi avec Fox News.
"Vous ne pourrez pas remporter la Maison Blanche sans gagner en Floride, n'est-ce-pas?", lui a demandé un journaliste de la chaîne conservatrice. "C'est sans doute vrai", a répondu Donald Trump.
Voilà pourquoi le candidat populiste, qui promet de faire mentir les sondages prédisant se défaite, met le paquet cette semaine sur le "Sunshine State", en y consacrant trois jours de présence d'affilée.
Après deux meeting lundi à St. Augustine et Tampa, M. Trump devait en tenir deux autres mardi, d'abord à Sanford, près d'Orlando, à 15H00 (19H00 GMT) puis à Tallahassee, la capitale de l'Etat, à 18H00 (22H00 GMT).
Tout aussi consciente de l'enjeu, Mme Clinton courtisera elle les électeurs à 14H15 (18H15 GMT) à Coconut Creek, puis organisera une levée de fonds à Miami. Mercredi, elle continuera de sillonner la Floride, à Lake Worth et Tampa.