Une affaire sordide. Une mère a été condamnée, lundi 17 octobre, à 30 ans de prison pour le meurtre de son fils de huit ans qui avait eu le malheur de la surprendre en pleine relation sexuelle avec son grand-père paternel.
En effet, en novembre 2014, Veronica Panarello avait étranglé son petit garçon, Loris Stival, à l'aide de câble électriques, avant d'abandonner son corps dans un ravin, près de Santa Croce (Sicile), rapporte The Independant. Selon les mots du juge du tribunal de Ragusa (sud-est de la Sicile) en charge du dossier, cet assassinat avait été prémédité et mis en oeuvre avec une grande «cruauté». En effet, la mère infanticide avait pris soin de dissimuler le corps de l'enfant, encore vivant mais inconscient. Ce sont des chasseurs qui avaient fait la macabre découverte, le cadavre présentant une importante blessure à la tête et de nombreuses égratignures sur tout le corps.
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Face aux enquêteurs, Veronica Paranello avait d'abord argué que son enfant avait été victime d'un «accident» pendant qu'il jouait avec des câbles électriques avant de se rétracter et d'avancer une autre version selon laquelle le meurtrier de son fils n'était autre que le grand-père paternel de l'enfant, Andrea Stival. Cependant, c'est bien la culpabilité de la mère qui a été reconnue le procureur en charge du dossier n'ayant eu cesse, pendant tout le procès, de la qualifier de «manipulatrice égocentrée».