Pour la 90e année consécutive, l’Eglise catholique va célébrer dimanche la Journée Missionnaire Mondiale.
Un jour particulier qui vient conclure une semaine d’initiatives et de collecte au service de projets ecclésiaux ou caritatifs dans les régions les plus déshéritées du globe. Thème retenu pour cette nouvelle édition : «Annoncer la miséricorde», en écho au Jubilé de la Miséricorde voulu cette année par le pape François. Les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), institution directement rattachée au Saint Siège, sont le levier de cette mobilisation internationale. Elles ont pour vocation explicite de servir des projets d’éducation et d’évangélisation.
Des projets sur tous les continents
Si les objectifs n’ont pas changé en neuf décennies, les modalités de l’action se sont en revanche adaptées aux défis du monde contemporain. Au total, ce sont ainsi près de 1 100 diocèses – principalement situé en Asie, en Afrique, en Amérique latine et en Océanie – qui sont soutenus par les OPM. Si les projets financés sont portés par les églises locales, ils sont au service de tous, quelles que soient les appartenances ethniques ou religieuses. C’est ainsi que parmi les projets phares portés par la branche française des OPM figure l’inauguration – prévue cet automne – d’un centre de soin pour mères et enfants à Erbil, pour soutenir les chrétiens d’Irak qui y sont réfugiés, mais aussi toutes les populations locales dans le besoin.
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Signe de l’importance accordée par le Vatican à cette semaine missionnaire, le pape François a tenu à délivrer en septembre un message personnel pour souligner le rôle de cette mobilisation qui permet de «secourir les communautés chrétiennes ayant besoin d’aide» et de «donner de l’élan à l’annonce de l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre».
Plus d'informations sur : opm-france.org/don