Alors que Donald Trump est empêtré dans la crise en raison de ses propos obscènes sur les femmes et des accusations d’attouchements sexuels dont il fait l’objet, des propos de son fils sur le harcèlement sexuel au travail risquent d’enfoncer le clou.
C’est lors d’une interview en 2013, retrouvée par BuzzFeed, que le fils du candidat républicain s’était illustré avec des propos dégradants à l’encontre des femmes. Donald Trump Jr soulignait alors que «les femmes qui ne peuvent pas gérer le harcèlement sexuel en entreprise ne sont pas aptes à appartenir à la population active».
A lire aussi : Deux nouvelles femmes accusent Donald Trump d'agression sexuelle
«Comment voulez-vous que quelqu’un gère des millions de dollars s’il est incapable de composer avec une chose aussi basique que le harcèlement au travail», ajoutait-il. S’enfonçant encore un peu plus, Donald Trump junior invitait ainsi les femmes à se tourner vers des postes d’enseignantes en école maternelle.
Des déclarations qui rejoignent celles de son père. Lors d'une interview télévisée en août dernier, il avait en effet expliqué qu'une femme victime de harcèlement au travail devait démissionner.
Des déclarations qui tombent au pire moment
Reste que la résurgence de ces propos survient au plus mauvais moment pour le candidat républicain, au cœur de multiples polémiques. Il y a quelques jours, Donald Trump avait été contraint de présenter des excuses après la publication de propos datant de 2005, lors desquels il décrivait en termes crus et dégradants ses «techniques de drague».
A lire aussi : Un épisode de New York Unité Spéciale s'inspire de Donald Trump
«Quand on est une star, elles nous laisse faire», soulignait-il à l’époque. Dans la foulée de cette révélation, plusieurs femmes ont accusé publiquement le candidat d’attouchements et d’agressions sexuelles.
Trump Jr. Suggested Women Who Can’t Take Harassment “Don’t Belong In The Workforce” https://t.co/Gi23dvv64T omg... idiots
— jann arden (@jannarden) 15 octobre 2016
Donald Trump Jr s’était déjà illustré dans la campagne présidentielle par des propos polémiques. Il avait notamment comparé les réfugiés syriens à des bonbons Skittles empoisonnés. Tel père, tel fils…