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Syrie : le pays replonge dans la guerre après la fin de la trêve

Un camion d'aide humanitaire endommagé sur la route à Orum al-Kubra près d'Alep, le 20 septembre 2016 au lendemain du raid aérien meurtrier contre un convoi humanitaire  [Omar haj kadour / AFP] Un camion d'aide humanitaire endommagé sur la route à Orum al-Kubra près d'Alep, le 20 septembre 2016 au lendemain du raid aérien meurtrier contre un convoi humanitaire [Omar haj kadour / AFP]

Les combats ont repris de plus belle mardi après la fin de la trêve en Syrie, où le raid meurtrier contre un convoi humanitaire provoque l'indignation à quelques heures de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU.

D'Alep à la banlieue de Damas, les Syriens ont retrouvé le bruit des bombardements et des tirs nocturnes, après une semaine seulement de fragile accalmie sur les principaux fronts de la guerre.

Les raids ont été particulièrement violents à Alep et dans sa province, où "plus de 40 frappes aériennes" ont visé les zones rebelles depuis l'annonce par l'armée syrienne de la fin du cessez-le-feu lundi en fin d'après-midi. Au moins 36 civils ont été tués, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) soit neuf de plus qu'en une semaine de trêve.

Attaque d'un convoi [Gal ROMA / AFP]

Les habitants se sont terrés chez eux après avoir goûté durant une semaine au plaisir de rester avec des amis dans les rues, jusque tard dans la nuit.

C'est dans cette province d'Alep que des frappes ont touché un convoi d'aide humanitaire destiné aux habitants des zones assiégées. Douze employés du Croissant rouge et chauffeurs de camion ont été tués selon l'OSDH.

Le raid a endommagé au moins 18 des 31 véhicules du convoi de l'ONU et du Croissant rouge syrien qui livrait de l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric.

De l'aide humanitaire éparpillée à terre à Orum al-Kubra près d'Alep, le 20 septembre 2016 au lendemain du raid aérien meurtrier contre un convoi humanitaire  [Omar haj kadour / AFP]

Plus désolant encore, comme l'a souligné l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, "c'est que le convoi était le resultat d'un long processus d'obtention de permissions".

L'OSDH n'était pas en mesure de préciser de quelle nationalité étaient les avions ayant mené ces frappes, mais aucun groupe rebelle syrien ne dispose de force aérienne.

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