Les premiers taxis sans chauffeur ont commencé à circuler, jeudi à Singapour, lors d'un essai à portée limitée. Une première mondiale dans la course à l'offre de véhicules autonomes via une technologie révolutionnaire.
Leur champ de manœuvre reste néanmoins limité. Les six taxis de la start-up nuTonomy - des voitures électriques Renault Zoe et Mitsubishi i-MiEV - roulent en effet dans une zone de quatre kilomètres carrés, avec des endroits désignés pour prendre et déposer des passagers. Les courses doivent être réservées sur un smartphone, via l'application de cette société basée aux Etats-Unis.
«L'essai représente une opportunité extraordinaire pour recueillir des avis de passagers dans un environnement réel», a déclaré le patron et cofondateur de la start-up, Karl Iagnemma. Ces avis vont donner un avantage unique à nuTonomy, dans la mesure où nous préparons le déploiement d'une flotte de véhicules autonomes en 2018».
A lire aussi : Les automobilistes se disent prêts à acheter une voiture autonome
Si la conduite de ces voitures high-tech se fait de manière autonome, un ingénieur de nuTonomy se trouve cependant à bord pour chaque course, afin d'observer le fonctionnement du véhicule et de pouvoir intervenir en cas de problème, a précisé la société.
Uber et Alphabet également dans la course
D'autres initiatives dans cette nouvelle technologie sont annoncées. Le service américain de réservation de véhicules par téléphone mobile Uber avait ainsi indiqué la semaine dernière qu'il mettrait en service des voitures sans conducteur dans la ville américaine de Pittsuburgh d'ici à la fin août.
A lire aussi : Uber lance son prototype de voiture sans chauffeur
De son côté, la société Alphabet, maison-mère du géant internet Google, avait annoncé en mai un partenariat avec le constructeur automobile Fiat Chrysler pour développer sa flotte de voitures autonomes, qu'elle espère mettre en service d'ici à fin 2016.