Le petit Kutlwano Garesape, 6 ans, a été poignardé à mort alors qu’il tentait de défendre sa mère d’un violeur très agressif au Cap, en Afrique du Sud.
En début de semaine, le jeune garçon, accompagné de son grand-frère et leur mère, se rendait à l’école à pied, après avoir manqué le bus. La famille marchait vers l’école de Jan Kempdorp, au nord du Cap, quand elle s’est rendu compte qu’un homme les suivait.
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«J’ai d’un coup senti une main sur mon épaule, et mon fils aîné a hurlé ‘attention ! Il va vous poignarder avec une bouteille'». L’homme réclame de l’argent mais la mère refuse. Elle se retrouve alors jetée au sol. «Kutlwano l’a giflé en lui demandant de me lâcher. Il hurlait ‘lâche ma maman’, tout en lui donnant des gifles et des coups de pieds», raconte la mère à la presse anglo-saxonne.
L'agresseur s'attaque à son fils
«J’ai senti qu’il tirait sur ma jupe et j’ai réalisé qu’il comptait me violer devant mes enfants », détaille la femme sous le choc. L’homme frappe violemment le petit Kutlwano qui s’effondre au sol. La mère repousse alors l’agresseur mais se rend compte qu’il en veut désormais à son fils. Elle tente de ramasser de quoi le frapper, en vain.
«Quand il s’est retrouvé au sol, j’ai compris qu’il étranglait mon fils. J’ai ensuite vu son bras monter et descendre sur lui. Il le poignardait avec la bouteille cassée», confie Segomotso Garesape. «J’ai entendu mon fils m’appeler. Il essayait de se défendre mais l’homme ne cessait de le poignarder. Je me sentais impuissante. J’ai couru vers la route principale pour trouver de l’aide mais toutes les voitures passaient sans s’arrêter alors que je criais qu’un homme était en train de tuer mon fils.»
«J’ai pris Kutlwano et je l’ai tenu contre ma poitrine»
En retournant vers son fils, la mère constate que l’agresseur assène désormais des coups de bâton à son fils. «A force de hurler, des hommes sont enfin arrivés pour nous aider». Leur arrivée a alors poussé l’agresseur à s’éloigner, emportant le petit garçon vers le chemin de fer avant de l’y jeter pour s’enfuir.
«J’ai pris Kutlwano et je l’ai tenu contre ma poitrine. Il m’a demandé de le tenir. Je me suis assise sur les rails et je l’ai tenu. Il m’a demandé de l’embrasser et je l’ai fait. Il a ensuite tendu le bras vers son grand-frère. Je l’ai de nouveau tenu fort contre moi. Quand ses bras sont tombés, j’ai su qu’il était mort», conclut la mère, dévastée.
Après des recherches de la police et des habitants, l’homme de 32 ans a été retrouvé. Le porte-parole de la police locale a confirmé qu’il serait jugé dans les prochains jours.