Donald Trump est habitué aux polémiques avec ses propos régulièrement provocateurs. Sa dernière déclaration sur le harcèlement ne devrait pas déroger à la règle.
Kirsten Powers, une journaliste travaillant pour FoxNews et USAToday, a demandé au candidat républicain ce qu'il penserait si sa fille Ivanka était victime de harcèlement au sein de son travail. "Si c'était le cas, j'aimerais croire qu'elle changerait de métier ou irait dans une autre entreprise", a alors répondu Trump.
Qualifiée de "surprenante" par Kirsten Powers, cette déclaration a été dans la foulée dénoncée par la journaliste. Celle-ci estime en effet que toutes les femmes n'ont pas les capacités financières suffisantes pour quitter et risquer de ne pas en retrouver un rapidement. Mais surtout, elle rappelle que les victimes n'ont pas à subir d'autres conséquences du harcèlement. "Pourquoi une femme devrait-elle mettre fin à sa carrière juste parce qu'elle s'est retrouvée dans le collimateur de quelque harceleur ?", demande-t-elle.
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Quelques heures après les déclarations de Donald Trump, son fils Erik lui est venu en aide en tentant d'expliciter quelque peu ses propos. Un peu maladroitement. "Je pense que ce qu'il a voulu dire est qu'Ivanka est une femme forte [...] et qu'elle ne se laisserait pas soumettre [à du harcèlement]", a-t-il déclaré sur CBS.
Cette question intervenait après le scandale qui a éclaté au sein de Fox News. Accusé de harcèlement par une ancienne présentatrice, le PDG de la chaîne d'information américaine, Roger Ailes, a démissionné de ses fonctions le mois dernier.