Crash d'EgyptAir : les boîtes noires ne seront pas repêchées avant 12 jours

Les boîtes noires du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir, qui s'est abîmé le 19 mai 2016 en mer Méditerranée avec 66 personnes à son bord, ne seront pas repêchées avant au moins 12 jours. Un délai nécessaire afin qu'un navire spécialisé dans la recherche sous-marine arrive sur place, selon des sources proches de l'enquête.

L'Egypte et la France ont signé des accords avec deux compagnies françaises spécialisées dans la recherche d'épaves en eaux profondes, Alseamar et Deep Ocean Search (DOS). Trois DETECTOR-6000 d'Alseamar, engins immergés capables de détecter les «pings» jusqu'à 4.000 à 5.000 mètres, ont été embarqués à bord d'un bâtiment de la Marine française, le Laplace, qui a quitté la Corse jeudi 26 mai. Il doit arriver dans la zone présumée du crash ce dimanche «ou lundi au plus tard», selon l'une des sources.

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«Dans l'attente du navire de DOS, équipé pour détecter les pings en eaux très profondes mais surtout de robots capables de descendre jusqu'à 6.000 mètres pour récupérer les boîtes noires, il n'y aura ainsi aucune perte de temps puisque le Laplace tentera de les localiser entre-temps», assure une de ces sources, qui évoque, même dans 12 jours, «de très bonnes chances de récupérer les enregistreurs de vol grâce à la combinaison des deux entreprises françaises».

Seules les analyses des enregistreurs de vol, les «boîtes noires», pourront permettre de connaître précisément les causes de l'accident. Mais le temps est compté : les balises de ces enregistreurs de vol ne peuvent émettre que «quatre à cinq semaines» avant épuisement de leurs batteries.