Le Premier ministre britannique reçoit ce jeudi 12 mai à Londres des dirgeants du monde entier pour une réunion contre la corruption, qu’il veut placer «au sommet de l’agenda international».
Il entend en effet leur faire signer la première déclaration mondiale sur le sujet, par laquelle les États s’engageraient à travailler ensemble pour endiguer ce fléau. Un projet d’autant plus ambitieux que figurent parmi les convives les représentants de pays souvent dénoncés par l'ONG Transparency International pour leurs mauvaises pratiques, comme l’Afghanistan ou le Nigeria.
A lire aussi : Le gouvernement veut enrayer la corruption
David Cameron souhaite notamment faire reconnaitre aux participants que la corruption sappe les efforts menés contre la criminalité et le terrorisme. Pour l’appuyer, sont également attendus plusieurs décideurs économiques, comme la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim.
Londres veut donner l’exemple
David Cameron, qui se pose en chef de file du mouvement, pourrait ouvrir la danse en annonçant un train de mesures pour lutter contre la corruption au Royaume-Uni. Notamment dans le viseur, le marché immobilier londonien, récemment dénoncé par des ONG comme une véritable «machine à laver l’argent sale».
Londres est également attendue au tournant concernant certaines dépendances de la couronne, comme les îles Vierges et Caïmans, qui sont encore des paradis fiscaux.