Un juge belge a refusé de placer en détention un condamné, qui avait pourtant avoué avoir décapité quelqu'un en Syrie, a révélé ce lundi 9 mai le journal flamand Het Laatste Nieuws.
L'homme s'était rendu en 2012 en Syrie, où il avait rejoint une cellule jihadiste. Reconnu coupable de participation aux activités d'une organisation terroriste, il a écopé la semaine dernière, lors de son procès au Tribunal correctionnel de Bruxelles, d'une peine de cinq ans d'emprisonnement, dont la moitié avec sursis.
Un terroriste avoue une décapitation mais reste en liberté à #Bruxelles https://t.co/1840dzTnuN pic.twitter.com/fCiiv3HC4V
— lalibre.be (@lalibrebe) 9 mai 2016
Mais le juge a estimé que son incarcération immédiate ne se justifiait pas, malgré les réquisitions en ce sens du parquet fédéral. L'accusé est donc libre jusqu'à sa condamnation définitive qui, s'il décide de faire appel, ne sera pas prononcée avant plusieurs mois.
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Âgé de 25 ans, il avait avoué au cours d'une conversation téléphonique, dont le quotidien belge s'est procuré l'enregistrement, qu'il avait "coupé la tête" à "un hérétique". Mais ces faits particuliers n'ont pas été versés à l'instruction de son procès, et font l'objet d'une seconde enquête, qui devraient donner lieu plus tard à de nouvelles poursuites.