Trois civils ont été tués dimanche à Alep par des tirs de roquettes du secteur rebelle sur les quartiers tenus par le régime dans cette ville divisée du nord de la Syrie où une trêve est globalement respectée depuis cinq jours, selon une ONG.
Il s'agit des premiers morts rapportées depuis l'entrée en vigueur jeudi d'une trêve temporaire sous l'impulsion de Moscou et de Washington entre régime et rebelles dans la deuxième ville du pays. Les bombardements à Alep avaient fait près de 300 morts parmi les civils entre le 22 avril et le 5 mai, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
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Trois civils, dont une femme et un enfant, ont péri et 15 autres ont été blessés dans des tirs d'insurgés sur plusieurs quartiers du secteur ouest de la ville qui est sous le contrôle du régime de Bachar al-Assad, d'après l'OSDH qui fait état de blessés graves.
Une trêve de 48H a été prolongée jusqu'à mardi 00H01 (lundi 21H01 GMT), selon Moscou, allié du régime syrien. Encouragées par l'arrêt des bombardements, des familles ont regagné leurs foyers et les écoles ont rouvert dans le secteur rebelle. Ailleurs dans la province d'Alep, l'armée de l'air a tiré dimanche sur une clinique de la localité de Kafarnaha, provoquant des dégâts dans l'établissement, toujours selon l'Observatoire. Le 28 avril, le bombardement d'un hôpital soutenu par Médecins sans Frontières (MSF) avait fait une trentaine de morts dans la partie rebelle.