Le roi d'Espagne Felipe VI a signé mardi le décret ordonnant la tenue de nouvelles élections législatives, dont la date a été fixée au 26 juin, a annoncé à l'AFP le service de presse du Parlement.
Ces nouvelles élections vont se tenir dans un contexte politique tendu : les dernières élections de décembre 2015 n’ont abouti sur aucune majorité claire, et les principaux partis n’ont pas réussi à s’entendre pour composer un gouvernement. Ce décret ordonne donc aussi la dissolution du Parlement, comme l’a annoncé le service de presse du Parlement à l’AFP.
Le président du Congrès des députés, Patxi Lopez, a pour sa part précisé que la session parlementaire marquant le démarrage de la prochaine législature avait été fixé au 19 juillet.
A lire aussi : Panama Papers : un ministre espagnol démissionne
Patxi Lopez a par ailleurs dressé un bilan de la situation actuelle : «C’est la première fois qu’en démocratie nous n’avons pas su remplir le mandat que les citoyens nous ont confié». Ce blocage politique est effectivement une première depuis la restauration de la démocratie en Espagne en 1977. En l’état, le gouvernement de Mariano Rajoy ne peut donc entreprendre aucune réforme. Une situation qui va donc durer jusqu’à cet été, en espérant que les urnes n’accouchent pas du même résultat.