Alors qu’il doit être transféré prochainement depuis la Belgique, Salah Abdeslam fera l’objet de mesures de sécurité ultra renforcées dans sa cellule de prison française.
L’unique rescapé des commandos du 13 novembre pourrait être placé sous vidéosurveillance permanente afin notamment d’éviter qu’il ne tente de se suicider et limiter le risque d’évasion. Si le garde des Sceaux envisage cette possibilité, rien n’indique néanmoins qu’elle puisse être mise en œuvre.
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Pour le moment, le droit français autorise la vidéosurveillance dans les cellules de prison à titre exceptionnel. Le détenu doit en effet présenter un «risque aigu de suicide». Et la mesure ne peut être prolongée au-delà de 24 heures.
Seuls la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) pourront décider de mettre en place une éventuelle surveillance permanente par vidéo d’Abdeslam.