L'armée syrienne a repris vendredi 25 mars 2016 la citadelle de Palmyre, aux mains des jihadistes de Daesh depuis 10 mois.
L'armée, qui a lancé une offensive le 7 mars pour reprendre Palmyre, était entrée jeudi dans la ville inscrite au patrimoine de l'Humanité.
"Nos forces armées, en coordination avec les (miliciens) des Forces de défense nationale, ont pris le contrôle de l'ancienne citadelle de Palmyre, après avoir infligé de lourdes pertes aux terroristes de Daesh", a indiqué une source militaire à la télévision nationale
Un peu plus tôt, "dans le sud-ouest de la ville, l'armée a libéré le quartier des hôtels et restaurants ainsi que la Vallée des tombeaux" célèbre pour ses tours funéraires, avait annoncé le directeur des musées et antiquités de Syrie Maamoun Abdelkarim
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"A l'ouest de la ville, ils ont pris la colline dite de Syriatel qui domine le château fort mamelouk du 13e siècle, qui est toujours aux mains de Daesh", a-t-il précisé. "Palmyre sera bientôt entièrement libéré", avait-il alors assuré. "J'ai annulé mon voyage à Paris où je devais assister la semaine prochaine à une conférence de l'Unesco pour pouvoir être prêt à me rendre (à Palmyre) aussitôt" après sa libération.
"Ne pas porter atteinte"
Selon une source militaire, une tempête de sable, qui s'est levée jeudi soir, avait gêné les mouvements des troupes dans cette ville située en plein désert syrien. "L’opération militaire se poursuit (…) mais nous faisons face à certains obstacles comme une tempête de sable qui a réduit la visibilité", avait précisé cette source.
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"A mesure que nous approchons du site antique, nous utilisons moins d’armes lourdes et d’artillerie pour ne pas porter atteinte à ce qui reste des ruines. Les combats dans le dernier carré se feront au corps à corps. La sauvegarde des ruines est une priorité mais aussi préserver la vie de nos soldats", avait indiqué cette source. "Comme c’est un territoire plat, les jihadistes sont à découvert". "L'armée avance selon un arc de cercle à partir de l'ouest", avait précisé pour sa part l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Une reconquête de cette ville devrait permettre au régime de progresser plus à l'est dans le désert syrien vers la frontière avec l'Irak, contrôlée par les jihadistes.