Le cessez-le-feu instauré samedi en Syrie n'a pas tenu longtemps. Quelques heures après, des bombardements ont en effet été constatés et chaque camp accuse l'autre d'en être responsable.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour revoir tomber des bombes sur le sol syrien. Le jour même de sa mise en place, samedi, la trêve des hostilités a été violée quinze fois par le régime de Damas et ses alliés, a affirmé ce dimanche un porte-parole de l’opposition syrienne, Salem al-Meslet. Celui-ci a assuré qu’aucune des 97 factions de l’opposition ayant signé ce cessez-le-feu n’avait réagi, et qu’une plainte serait envoyée aux Nations unies.
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L’Arabie saoudite, qui soutient l’opposition syrienne, a directement accusé «l’aviation russe et l’aviation du régime syrien» d’avoir violé la trêve. Des bombardements visant six localités différentes ont notamment fait un mort, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
De son côté, l’armée russe a indiqué que la trêve avait été violée à neuf reprises au cours des dernières 24 heures, notamment par des militants venus de Turquie. Moscou a toutefois estimé que «d’une manière générale, le cessez-le-feu en Syrie [était] en train d’être mis en place».