Six semaines après les faits, l’enquête sur les agressions commises lors du réveillon du nouvel an à Cologne révèle que 55 des 58 agresseurs n’étaient pas des réfugiés syriens, comme l’avait annoncé la police allemande.
Le procureur de Cologne, Ulrich Bremer, interrogé par le quotidien Die Welt, a ainsi précisé que les 55 suspects étaient pour la plupart Algériens et Marocains et même Allemands. Les trois derniers sont effectivement originaires de Syrie et d’Irak, a-t-il ajouté.
Ces déclarations viennent démentir les propos de la police, qui avait affirmé quelques jours après les faits, que la plupart des agresseurs étaient des réfugiés venant de pays en guerre, notamment de Syrie.
A lire aussi : Les piscines allemandes affichent des règles de bonne conduite pour les réfugiés
Outre la nationalité des suspects, le procureur de Cologne a également affirmé que la majorité des agressions n’étaient pas à caractère sexuel. Selon les chiffres avancés, sur les 1 054 plaintes enregistrés, 454 concernaient des agressions sexuelles et les 600 autres des vols.
Ulrich Bremer a précisé être arrivé à ces conclusions après les interrogatoires de près de 300 personnes le visionnage de 590 heures de vidéos.