Emmanuel Macron était mardi 9 février l’invité de la Fondation France-Israël à Paris, à la suite de son récent voyage dans l’Etat hébreu.
La présidente de l’organisation, l’ex-secrétaire d’Etat Nicole Guedj, qui l’avait accompagné lors de son déplacement à l’automne dernier, explique avoir découvert «un ministre vraiment très à l’aise en Israël», et a souhaité le faire participer aux rencontres organisées par cette fondation. Celle-ci vise à bâtir des liens nouveaux entre les sociétés civiles des deux Etats, afin de renforcer leur coopération en matière de culture, d’économie et de mémoire, à travers l’organisation de rencontres et de voyages d’étude.
Une amitié "prometteuse"
Devant une assemblée de 800 personnes, parmi lesquelles une trentaine d’élèves de grandes écoles, Emmanuel Macron a salué le fort potentiel des échanges entre les deux pays. «L’amitié entre la France et Israël est encore jeune et prometteuse», a-t-il ainsi affirmé. Selon lui, «on doit pouvoir développer des relations économiques entre les deux pays, et pour cela il faut aller vite». Il a également loué le dynamisme de l’Etat hébreu, «un petit pays qui pense mondial».
Devant @franceisrael @EmmanuelMacron condamne fortement boycott Israël du @BDSmovement affirmant qu'il est "illégal" pic.twitter.com/vDqeUaeohn
— Haziza Frédéric (@frhaz) 9 Février 2016
Le ministre en a également profité pour critiquer la campagne de boycott des produits israéliens lancé par certaines associations pro-palestiniennes, regrettant qu’elle soit encore suivie par certains consommateurs. «Le boycott est interdit», a-t-il rappelé, qualifiant le mouvement d’«odieux». Il a également évoqué la communauté juive de France, qui selon lui porte ses valeurs «tout en respectant les lois de la République».