Soutien et coopération sont ses maîtres mots. La Fondation France-Israël recevra mardi soir, dans le cadre de ses Entretiens, le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP). L’occasion pour l’ancienne ministre Nicole Guedj, présidente de l’organisation, de réaffirmer l’importance d’avoir des idées, des valeurs et des projets en commun pour avancer ensemble.
Quelle est la vocation de la Fondation France-Israël ?
Elle a été créée à la suite de la dernière visite en France du Premier ministre israélien Ariel Sharon, en 2005. Sa rencontre avec Jacques Chirac, alors président de la République, avait permis de consolider le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays. L’idée de la fondation était donc de créer dans la société civile une structure qui allait permettre aux Français et aux Israéliens de mieux se comprendre pour se rapprocher dans la vie économique, culturelle, scientifique, technologique…
Par quels moyens rapprochez-vous les deux nations ?
Nous servons la vocation de la Fondation en organisant un certain nombre de voyages, d’évènements ou de rencontres. Parmi les plus marquants de ces voyages, nous avons par exemple permis à des leaders du monde agricole de se rendre en Israël pour générer des collaborations. Nous avons fait de même avec des bloggeurs high-tech. Et chaque année, nous organisons sur place un voyage de petits-enfants de Justes parmi les Nations.
La Fondation reçoit régulièrement des personnalités attachées à cette coopération…
Sous forme de petits déjeuners ou de cocktails, nos Entretiens nous ont permis de recevoir des ministres des Affaires étrangères, des prix Nobel ou encore les candidates à la mairie de Paris. Ce soir, nous recevons Christian Estrosi.
Qu’attendez-vous de cette rencontre avec lui ?
Durant les semaines d’épreuves qu’a connues Israël cet été, il s’est rendu sur place (en juillet) avec courage pour manifester sa solidarité, témoigner des impacts terribles des conflits sur le quotidien des israéliens. Christian Estrosi est de très longue date un ami d’Israël, sur le plan philosophique et politique, mais aussi concrètement, puisqu’il a facilité et favorisé de très nombreuses coopérations économiques, scientifiques ou médicales entre Israël, Nice et sa région. Il nous est apparu utile de l’entendre s’exprimer sur son voyage, sur ses projets de coopérations avec Israël, et, plus globalement, sur sa perception de la situation très difficile dans laquelle se trouvent actuellement plongés la France, Israël, et l’ensemble du Proche-Orient.
Quel message souhaitez-vous délivrer à travers cette rencontre ?
La Fondation France Israël compte parmi les fervents partisans du dialogue et de la coopération entre les peuples. La paix et la solidarité ne sont pas de vains mots, mais des priorités.
Les liens entre la France et Israël sont-ils aujourd’hui plus importants que jamais ?
Nous devons faire front commun et défendre nos valeurs républicaines avec ceux qui les partagent, quelles que soient leurs origines. Ce qui aide les sociétés civiles et les populations à se rapprocher, c’est le partage des idées, des fondamentaux, mais aussi des projets. Le ciment de l’amitié entre les peuples est celui de la coopération.