Utiliser une technologie de pointe pour percer les derniers mystères des pyramides : c'est le projet de ScanPyramids, une mission scientifique qui réunit des chercheurs du monde entier.
Le ministre égyptien des Antiquités a annoncé dimanche 17 décembre que le chantier, lancé le 25 octobre dernier, avait déjà bien avancé. Des scientifiques égyptiens, français, canadiens et japonais ont en effet commencé à "scanner" les pyramides, notamment celle de Khéops.
Concrètement, il s'agit de recourir à différentes technologies non-destructrices et non-invasives, comme l'analyse thermique par caméra infrarouge, la cartographie par drones ou encore l'usage de radars sophistiqués, pour sonder les monuments funéraires des pharaons.
#Egypte #ScanPyramids De curieuses anomalies sur la pyramide de Dahchour https://t.co/KBPW5lS71w pic.twitter.com/0krUduldNi
— Archeow_blog (@Archeow) 18 Janvier 2016
Les premiers résultats ont notamment révélé des différences de températures majeures dans la pyramide de Khéops, laissant imaginer l'existence de chambres secrètes encore inexplorées. Des observations similaires ont été faites sur la pyramide rouge de Dahchour, au sud du Caire.
Cette mission permettra peut-être de résoudre certaines questions jusqu'à présent insolubles. Aucun archéologue ne peut par exemple expliquer comment la pyramide de Khéops, la plus grande de toutes, a pu être construite en seulement 25 ans.