Les combattants de Daesh qui avaient fui la ville de Ramadi face à l’avancée des forces gouvernementales irakiennes ont été brûlés vivants en publics.
Après la reprise de la ville par l’armée irakienne le 28 décembre, les combattants ont été réunis en cercle sur une place de Mossoul, puis des membres de l’organisation leur ont mis le feu, rapporte un témoin cité par Fox News.
Le même sort avait déjà été réservé aux soldats qui avaient perdu la bataille de Tikrit, reprises par les forces kurdes en mars dernier.
Daesh justifient ces exécutions en affirmant que ses membres auraient dû se battre pour Ramadi jusqu’à la mort. L’organisation jihadiste entend également mettre en garde les combattants qui envisageraient de déserter.
Connue pour ses atrocités, Daesh muliplie les exécutions de personnes voulant fuir. La semaine dernière, un jeune combattant a tué sa mère en public pour apostasie et fin décembre, dix militants avaient été décapités en place publique après une tentative de désertion.