Les forces irakiennes traquaient mercredi les derniers jihadistes qui défendent la ville de Ramadi, dont la perte représenterait un nouveau revers pour Daesh, placé sur la défensive en Irak comme en Syrie.
Au lendemain de leur entrée dans le centre de Ramadi, les forces antiterroristes irakiennes progressaient lentement en direction du complexe administratif du chef-lieu de la vaste province majoritairement sunnite d'Al-Anbar.
"Les forces sont maintenant sur le point d'entrer dans la zone de Hoz où est installé le siège du gouvernement", a indiqué un général de brigade. La prise de ce bâtiment marquerait une étape clé dans la reconquête totale de cette ville conquise en mai par Daesh. Le porte-parole des forces antiterroristes a prédit mardi qu'elle serait achevée en trois jours.
Appuyés par les raids de la coalition internationale conduite par les Etats-unis, les soldats circulent avec prudence dans la ville déserte, entrant avec précaution dans les maisons à la recherche d'engins piégés laissés par les djihadistes.
Ils continuent de "purger" les quartiers résidentiels où une une grande quantité d'explosifs et de munitions ont été abandonnés par les combattants de Daesh.