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Pollution : Pékin lance pour la première fois une «alerte rouge»

La place Tiananmen, à Pékin, est régulièrement plongée dans le brouillard par la pollution.[Mark Ralston / AFP]

Pour la première fois, les autorités de Pékin ont décidé d’enclencher une «alerte rouge» à la pollution.

Il s'agit du plus haut niveau d’alarme existant dans le pays. Cette décision du Bureau de la Protection environnementale de la municipalité intervient en prévision d’un nouveau pic de pollution pour ce mardi, sur une durée d’au moins trois jours.

Cette «alerte rouge» va avoir des conséquences directes sur la vie des quelque vingt millions de Pékinois. Jusqu’à jeudi, la circulation alternée va être mise en place. Elle concernera tous les véhicules, particuliers et officiels, qui ne sont pas électriques. Pour compenser, la ville va mettre en circulation 200 bus supplémentaires. Les chantiers en extérieurs devront eux cesser leur activité, comme le feront les usines les plus polluantes.

Dans les rues, les vendeurs de grillades seront également obligés de fermer boutique. Quant aux invités des mariages et des anniversaires, ils auront interdiction d’utiliser des pétards et des feux d’artifices. Enfin, même si ce n’est pas une obligation, les établissements scolaires sont invités à fermer leurs portes. Ces derniers avaient déjà cessé leurs activités extérieures avec la mise ne place de l’alerte orange, la semaine dernière.

Si le pic de pollution est attendu mardi, les données fournies par l’ambassade des Etats-Unis montraient que la densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait dès aujourd'hui 256 microgrammes par mètre cube d’air, soit plus de dix fois le niveau d’exposition recommandé par l’Organisation mondiale de la santé

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