Le président russe Vladimir Poutine a accusé lundi Ankara d'avoir abattu la semaine dernière un bombardier russe près de la frontière syrienne afin de protéger le trafic de pétrole auquel se livre l'organisation Daesh.
"Nous avons toutes les raisons de penser que la décision d'abattre notre avion a été dictée par la volonté de protéger ces chemins d'acheminement de pétrole vers le territoire turc", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse en marge de la COP21 près de Paris.
Vladimir Poutine a refusé de rencontrer lundi à Paris Recep Tayyip Erdogan malgré l'insistance du président turc, dont le pays va subir les sanctions économiques de Moscou.