Environ 1,1 % du savoir scientifique mondial viendrait des laboratoires du continent africain. Une situation qui s'explique par le manque de structures et de financements.
L'Afrique compterait ainsi 79 scientifiques pour un million d'habitants, contre 4 500 pour les Etats-Unis et 656 pour le Brésil, selon le Forum économique mondial.
Le sous-investissement global a des effets directs sur la recherche, et notamment sur les systèmes de santé. La gestion de l'épidémie d'Ebola dans certains pays en est un exemple.
Peu d'entre eux reviennent en Afrique
De nombreux scientifiques africains étudient en Europe ou sur le continent américain, mais peu d'entre eux reviennent en Afrique pour s'y établir et poursuivre leurs travaux.
Une nouvelle organisation tente néanmoins d'inverser la tendance. Il s'agit de l'Aesa, l'Agence pour l'accélération de l'excellence dans les sciences en Afrique.
Fondée par l'Académie africaine des sciences, notamment, elle participe au développement de la filière en soutenant la recherche financièrement et techniquement, dans les universités par exemple. Cette agence, lancée en septembre, gère un capital total de près de 65 millions d'euros.