Au lendemain de l'attaque terroriste qui a fait 95 morts à Ankara, plusieurs pistes étaient envisagées ce dimanche en Turquie pour expliquer le drame.
Après le choc, les questions. Toutes sortes de rumeurs circulaient ce dimanche, alors que des milliers de personnes s’étaient rassemblées en hommage aux victimes du double-attentat.
Du côté du gouvernement, trois pistes sont envisagées, a indiqué le Premier ministre Ahmet Davutoglu.
Le pouvoir accuse Daesh, l'opposition accuse le pouvoir
Daesh apparaît comme le suspect numéro un, moins de trois mois après un premier attentat attribué au groupe jihadiste à Suruç, près de la frontière syrienne.
Les rebelles kurdes du PKK ont également été évoqués par les autorités. Une hypothèse peu probable, dans la mesure où la manifestation visée par les kamikazes réunissait des militants proches de la cause kurde.
Enfin, la possibilité d’une attaque du Front révolutionnaire de libération du peuple, qui a perpétré plusieurs attentats depuis les années 1970, a été soulevée.
De son côté, l’opposition a accusé le gouvernement lui-même, fustigeant un «État-mafia» à l’origine d’opérations de déstabilisation. Des allégations balayées par le pouvoir d’un revers de main.