Les autorités du Kurdistan irakien l’attestent. Les islamistes de Daesh utiliseraient du gaz moutarde dans le conflit qui les oppose aux peshmergas dans le nord de l’Irak.
Selon le gouvernement régional du Kurdistan, des traces de l’asphyxiant ont récemment été retrouvées au sein de l’organisme de 35 combattants kurdes, dont on ignore s’ils ont trouvé la mort après avoir subi cette supposée attaque au gaz moutarde.
Cette dernière serait survenue à proximité de Gwer et Makhmour, dans le nord de l’Irak. Le gaz moutarde, dont l’utilisation est formellement proscrite depuis le Protocole de Genève du 17 juin 1925, aurait été tiré à l’aide de mortiers. Face aux dégâts occasionnés, les Peshmergas ont sollicité le soutien des pays occidentaux afin de recevoir davantage de matériel de défense protégeant de ce type d’attaque.
Islamic State 'used mustard gas' against Kurdish Peshmerga in Iraq - BBC News http://t.co/PLqgQsqm8y Obama/UN silent #ISIS #military
— Joe McKinley (@bartmckinley) 8 Octobre 2015
Au début du mois de septembre, Daesh avait déjà été accusé par l’armée allemande d’avoir attaqué au gaz moutarde le village de Marea situé au nord-est de la Syrie.
En mars, des prélèvements effectués par les combattants kurdes avaient révélé l’utilisation de bombes au chlore par l’organisation terroriste qui récupère généralement l’élément chimique dans les stations d’épuration.