Ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler dans les rues de Tunis, pour dénoncer le terrorisme.
Onze jours après l’attentat perpétré dans le musée du Bardo, qui a fait 22 morts, dont 21 étrangers (la mort d’une quatrième touriste française a été annoncée samedi), les Tunisiens ont répondu dimanche à l’appel du président de la République, Béji Caïd Essebsi.
"Un grand salut au peuple tunisien qui a prouvé qu’il ne céderait pas au terrorisme", a lancé le dirigeant tunisien, qui a également pu compter sur le soutien de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont François Hollande, l’Italien Matteo Renzi, ou encore le Palestinien Mahmoud Abbas.
Ils ont participé à une marche symbolique sur une centaine de mètres, avant d’inaugurer une stèle portant le nom des victimes.
L’enquête se poursuit
"Le terrorisme a voulu frapper un pays (… ) qui avait engagé le Printemps arabe et qui a eu un parcours exemplaire en matière de démocratie, de pluralisme et de défense des droits des femmes", a déclaré le président François Hollande.
Avant le début de la marche, le président Essebsi a annoncé que Lokmane Abou Sakhr, le dirigeant du groupe jihadiste tunisien Okba Ibn Nafaa, avait été abattu la veille, comme huit autres membres de son organisation. Il était accusé d’être à l’origine de l’attaque contre le musée, même si le groupe Daesh a revendiqué l’action.
Les autorités avaient déjà annoncé jeudi dernier le démantèlement de la cellule terroriste responsable de l’attentat.