Deux jihadistes présumés, capables de commettre des attentats, ont été arrêtés par la police espagnole.
La police espagnole a-t-elle permis d’éviter le pire ? Hier, deux jihadistes présumés ont été arrêtés lors d’une opération menée dans l’enclave espagnole de Ceuta, au Maroc. Les deux hommes, de nationalité espagnole et d’origine marocaine, étaient prêts à commettre des attentats, a révélé le ministère de l’Intérieur.
Membres d’un groupe "pleinement opérationnel et composé de personnes déjà radicalisées", ils disposaient en effet "de l’entraînement, la formation et la prédisposition nécessaires" pour de tels actes, a précisé le ministère. D’après les premiers éléments de la police, ils possédaient également des armes à feu et des uniformes militaires dans leurs effets personnels. Quatre autres personnes de cette cellule jihadiste avaient d’ailleurs été arrêtées le 24 janvier dernier lors d’un précédent raid.
Selon le ministère, ce groupe "suivait les consignes de l’organisation terroriste Daesh", présente en Syrie, en Irak, et depuis peu en Libye. Mais contrairement à d’autres, démantelés ces derniers temps par les autorités espagnoles, il n’était pas chargé de recruter des volontaires pour les envoyer combattre dans ces zones de conflit.