Près de deux ans après les attentats du marathon de Boston, le procès de Djokhar Tsarnaev doit s’ouvrir ce mercredi à Boston.
L’Américain de 21 ans, musulman d’origine tchétchène, risque la peine de mort pour avoir fait exploser deux bombes sur la ligne d’arrivée de la course, le 15 avril 2013, faisant 3 morts et 264 blessés. Il est soupçonné d’avoir préparé ces attentats avec son frère aîné Tamerlan, 26 ans à l’époque, abattu par la police dans la nuit du 18 au 19 avril.
Djokhar a plaidé non coupable des 30 chefs d’accusation retenus contre lui, dont utilisation d’une arme de destruction massive ayant entraîné la mort. Pourtant, le jeune homme avait laissé un mot expliquant son geste sur le bateau dans lequel il a été interpellé. "Arrêtez de tuer nos innocents [les musulmans, ndlr] et nous arrêterons", avait-il lancé au gouvernement américain.
La défense, qui a tenté de délocaliser le procès à plusieurs reprises pour faire face à un jury réellement impartial, devra convaincre du rôle minime de Djokhar, en faisant de son frère le véritable meneur. La décision du juge, attendue par des dizaines de familles de victimes, pourrait n’être rendue qu’en juin prochain.