Il est prêt à tout pour perturber les négociations sur le nucléaire iranien, qui doivent débuter cette semaine en Suisse.
Arrivé dimanche soir à Washington, Benyamin Netanyahou a lancé une offensive diplomatique destinée officiellement à convaincre les élus américains qu’un accord avec l’Iran n’empêcherait pas ce dernier d’acquérir l’arme nucléaire, et qu’il serait dangereux de lever les sanctions qui pèsent sur Téhéran.
A l’invitation des Républicains, le Premier ministre israélien doit ainsi s’exprimer ce mardi devant le Congrès. Une initiative qui a eu le don d’énerver Barack Obama, qui espère remporter un succès diplomatique majeur en obtenant un accord avec Téhéran.
Intérêts électoralistes
Le voyage de Benyamin Netanyahou en irrite aussi plus d’un en Israël, où nombreux sont ceux qui estiment que le Premier ministre est mû uniquement par des intérêts électoralistes, à moins de deux semaines des élections législatives.
Près de 200 ex-généraux de l’armée israélienne ont ainsi dénoncé, dimanche, ce voyage.