Sous le choc, le Japon s’interroge sur l’attitude à adopter après la mort de deux de ses ressortissants, exécutés par Daesh en l’espace de deux semaines.
De nombreuses voix s’élèvent ainsi pour remettre en cause la doctrine pacifiste du pays, héritée de la défaite à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Sous la pression des Etats-Unis, le Japon avait inscrit dans sa Constitution de 1947 l’interdiction, pour l’armée japonaise, de se battre à l’étranger.
Afin de faire face aux défis que représente la nouvelle donne au Moyen-Orient, le Premier ministre, Shinzo Abe, envisage de contourner cette interdiction en instaurant des exceptions pour les cas où des citoyens japonais seraient en danger.
Le Japon face au terrorisme
"Nous ne pardonnerons jamais aux terroristes. Le Japon est fermement résolu à prendre ses responsabilités, en lien avec la communauté internationale, pour les combattre", a ainsi déclaré Shinzo Abe. Longtemps épargné par le terrorisme international, le Japon doit désormais y faire face.