La Cour pénale internationale se penche sur les crimes commis dans le pays depuis août 2012.
Faire la lumière sur les crimes commis en Centrafrique. C’est l’objectif du procureur de la Cour pénale internationale, qui a annoncé ce mercredi 24 septembre l’ouverture d’une enquête sur une liste "interminable" d’atrocités présumées commises dans le pays par des milices armées depuis août 2012.
La Centrafrique avait sombré dans le chaos après le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par la Séléka, une coalition de plusieurs factions rebelles.
Composée majoritairement de musulmans venus du nord du pays, du Tchad et du Soudan, celle-ci avait multiplié les exactions, s’en prenant notamment à la population chrétienne. Elle avait été renversée à son tour en janvier dernier.