L'information selon laquelle Michelle Martin, l'ex-femme de Marc Dutroux, serait devenue indésirable dans le couvent qui l'hébergeait, a été démentie. Dans un communiqué, les soeurs clarisses de Malonne qui l'hébergent affirment que "Madame Martin reste la bienvenue".
C'est un article publié mardi dans les journaux Sudpresse qui a créé la polémique. Selon ces derniers, les religieuses clarisses souhaiteraient expulser de leurs murs l'ex-femme et complice de Marc Dutroux, condamné à perpétuité en 2004 pour assassinats, viols sur mineurs, séquestration, association de malfaiteurs et trafic de drogue.
Michelle Martin était arrivée dans ce couvent le 28 août 2012 après la décision du tribunal d'application des peines de Mons du 31 juillet, accordant la libération conditionnelle à Michelle Martin après seize années de détention. Selon Sudpresse, elle n'aurait pas respecté les règles fixées lors de son accueil, comme la participation aux travaux de la communauté (entretien du potager, cuisine...). Au contraire, elle se serait montrée oisive et frivole.
Interrogé, l'avocat de Michelle Martin s'était montré étonné des reproches imputés à sa client. "J'ai pris contact avec les soeurs clarisses qui me disent (...) qu'il n'y a aucun problème avec Madame Martin" a t-il précisé. La rumeur a finalement été définitivement démenti par un bref communiqué des soeurs clarisses elles-mêmes. "Madame Martin reste la bienvenue chez nous" y affirment t-elles.
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