Michel Lelièvre, un des complices de Marc Dutroux, comparaît de lundi devant le tribunal d'application des peines. Avec comme ambition d'obtenir une libération conditionnelle pour devenir menuisier.
Il était l'un des chaînons de l'horreur. Michel Lelièvre, condamné à 18 ans de prison lors du procès de l'affaire Dutroux, demande aujourd'hui une remise en liberté conditionnelle. Convaincu d'être impliqué dans le calvaire d'An, Eefje, Sabine et Laetitia, Michel Lelièvre est libérable depuis 8 ans. Mais en raison de la toxicomanie avérée de Lelièvre, le TAP n'a pas accédé à la demande du prévenu.
La demande d'aujourd'hui sera-t-elle la bonne ?
Michel Lelièvre assure en avoir terminé avec la drogue et va présenter au tribunal un plan de réinsertion. L'ex-complice de Dutroux aurait, selon la RTBF, un accord pour suivre un stage en menuiserie. Pourtant, la demande de Lelièvre devrait porter sur une liberté conditionnelle limitée, le détenu devant, en cas d'acceptation de sa demande, rentrer chaque soir à la prison pour y dormir.
Le fait d'avoir retrouvé une arme artisanale dans sa cellule pourrait jouer contre la demande de Michel Lelièvre. Lelièvre, 42 ans, n'a par ailleurs versé que 4 euros de dédommagements aux victimes et à leurs proches. Michel Lelièvre a été condamné à 25 ans de prison après a été reconnu coupable d’avoir enlevé An, Eefje, Sabine et Laetitia et d’avoir participé à leur séquestration.