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Les audiences du dépeceur présumé de Montréal ajournées

Des policiers  canadiens escortent Luka Rocco Magnotta à son arrivée d'Allemagne le 18 juin 2012 à Montréal [ / Service de Police de la Ville de Montreal/AFP/Archives] Des policiers canadiens escortent Luka Rocco Magnotta à son arrivée d'Allemagne le 18 juin 2012 à Montréal [ / Service de Police de la Ville de Montreal/AFP/Archives]

Les audiences préliminaires dans l'affaire de Luka Rocco Magnotta, un ancien acteur porno accusé d'avoir tué et démembré un étudiant chinois à Montréal, ont été ajournées jeudi jusqu'au 8 avril prochain.

Entamées le 11 mars, ces audiences doivent permettre à la juge d'évaluer les preuves à charge pour décider s'il y a lieu d'engager un procès.

En neuf jours, elles ont vu défiler plus de vingt témoins, essentiellement des policiers et des experts, et elles ont été l'occasion de visionner des documents photographiques et des vidéos. Mais le nombre et la longueur des témoignages font qu'une semaine d'audiences supplémentaires est nécessaire, à partir du 8 avril.

Cette semaine supplémentaire doit offrir à la juge l'occasion d'entendre notamment par vidéo-conférence des témoins déposant depuis l'Europe et depuis Vancouver, sur la côte pacifique du Canada.

Mardi, l'accusé qui est resté le plus souvent impassible et immobile dans une cage de verre, avait été pris d'un malaise et s'était effondré à la fin d'une projection. L'audience avait été suspendue pour le reste de la journée mais les débats avaient pu reprendre normalement le lendemain.

Les médias ne peuvent rapporter le contenu de ces audiences en raison d'une ordonnance de non-publication.

Magnotta, 30 ans, est accusé du meurtre de l'étudiant chinois Lin Jun, perpétré en mai dernier dans son appartement de Montréal, et de l'avoir filmé et diffusé sur internet.

L'accusé, qui s'était enfui en Europe immédiatement après, avait été arrêté dans un cybercafé de Berlin le 4 juin 2012 au terme d'une cavale en France et en Allemagne.

Magnotta est aussi aussi accusé de s'être livré à des actes scabreux sur le corps de la victime et d'en avoir envoyé des parties par la poste à travers le Canada, y compris au siège du parti conservateur au pouvoir.

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