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Lunch Time : la nouvelle émission "talk" de BeIn Sport avec Darren Tulett

Darren Tulett et Marie Portolano animent Lunch Time sur BeIn Sport.[Panoramic]

Présent depuis le lancement de BeIn Sport en juin dernier, Darren Tulett prend, le 18 février, les commandes d’un nouveau talk show, en clair et en direct, baptisé Lunch Time.

L’idée ? Découvrir des personnalités de tous horizons à travers leur rapport au sport. Directmatin.fr est allé à la rencontre de l’animateur pour tenter d’en savoir plus.

 

En quoi consiste Lunch Time ?

Déjà, c’est la première fois que je fais une émission en clair, donc mes amis vont enfin pouvoir me voir à la télévision sans payer. L’idée était de faire quelque chose avec cette tranche de midi que nous n’utilisions plus. Et c’est important pour notre chaîne de profiter de cet espace là.

Sur BeIN Sport, on avait déjà L’Expresso, une émission en clair qui propose trois heures d’infos sportives sur le ton de l’humour. Le soir, on a Le Club qui est une émission « 100% foot » avec des stars qui viennent parler ballon rond. Et on s’est demandé ce qu’on pouvait mettre entre les deux de différent, avec un aspect divertissement, mais sans oublier que nous sommes une chaîne de sport.

Mon idée, c’est donc de faire venir des gens qui ne sont pas des sportifs professionnels avec l’idée d’apprendre à les connaître à travers leur rapport avec le sport. On recevra des stars françaises du cinéma, de la chanson, des humoristes, etc.

 

Qui sera le premier invité ?

Notre premier invité sera Michaël Youn. On sait qu’il aime le football, c’est un grand supporter du PSG, mais à part ça ? Est-ce qu’il fait du sport ? Etait-il sportif étant enfant ? Peut être était-il champion de badminton ? On ne sait pas.

A travers ce dialogue, on va apprendre plein de choses sur lui. Les premiers souvenirs de sport, ce sont souvent ceux de notre enfance, et donc la discussion devient rapidement plus personnel, plus intime.

 

Vous-même vous avez des souvenirs particuliers de votre enfance par rapport au sport ?

Mon grand-père était Gallois, et plus Gallois que lui tu meurs. Il était Gallois, mineur et il chantait dans une chorale, et malheureusement il en est mort, car il a dû quitter le Pays de Galles en raison d’une infection aux poumons à cause de son travail à la mine et il s’est installé sur la côte sud de l’Angleterre.

Et je me souviens de lui – car il est mort bien trop tôt – quand l’équipe de rugby du Pays de Galles jouait, il se levait devant sa télé, dans son tout petit salon, pendant l’hymne Gallois. Nous, les enfants, nous n’avions pas le droit de faire un bruit parce que grand-père chantait à pleine voix l’hymne Gallois. Et c’était… j’en ai encore des frissons rien que d’en parler.

Donc j’aime bien l’idée que nous avons tous des histoires un peu comme celle-là, avec des souvenirs en rapport avec le sport qui permet de mieux connaître les gens, autrement en tout cas, que ce qu’on peut voir dans d’autres émissions.

 

C’est aussi un moyen pour vous de dévoiler une autre facette de votre personnalité ?

C’est sûr. Je dois faire attention, car cette émission n’est pas là pour que je raconte ma vie non plus. On me fait confiance par rapport à ce que je peux apporter, cette différence, en étant anglais, qui permet d’avoir une approche un peu différente.

Je vais essayer de tutoyer les gens, c’est quelque chose qui passe mieux quand on est étranger. Et je compte jouer avec ça ! Pendant une heure, on va donner le temps à l’invité de s’exprimer.

 

Vous allez également aborder des sujets autres que le football, ça change…

C’est ce qui m’a plu dans l’idée aussi. C’est le fait de faire un talk-show, de recevoir des gens pour échanger et plaisanter avec eux. On ouvre aussi la chaîne à de nouveaux visages, à des gens qui habituellement ne sont pas sur des chaînes sportives. C’est un de nos objectifs.

D’un point de vue personnel, j’ouvre mes oreilles et mes yeux sur d’autres domaines qui, dans la vie, m’intéresse, mais que je n’ai jamais eu l’opportunité d’exploiter. Et je suis impatient de voir ce que ça va donner !

 

Pas de stress pour le direct ?

J’ai presque toujours fait du direct. Et personnellement, je trouve ça beaucoup plus facile à gérer. Quand j’ai joué dans le film avec Gérard Lanvin (Le fils à Jo) et Olivier Marchal, j’ai trouvé ça beaucoup plus stressant de devoir refaire une scène dix fois d’affilée avant que le metteur en scène soit content avec la lumière et le placement, etc.

Par contre, je remarque que les gens oublient souvent que je suis un anglais qui présente des émissions en français. Cela fait vingt ans que je suis en France, mais je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’étrangers qui présentent une émission comme ça en direct. Pour moi, c’est toujours un challenge.

Par exemple, je suis toujours inquiet de ne pas comprendre ce que dit l’invité, de ne pas saisir certains mots. C’est donc une bonne chose que Marie Portolano soit présente à mes côtés, pour traduire (rires) !

 

Des exemples ?

En fait, ça n’arrive presque jamais, mais de temps en temps, c’est vrai qu’il peut y avoir des références culturelles qui vont m’échapper. Cela fait tellement longtemps que je suis là que j’arrive même à comprendre vos blagues les plus « pourries ».

Mais quand certains font des références à des séries TV de leur jeunesse, que forcément je n’ai pas vu, où sur un film des années 80, des films populaires comme ceux avec Louis De Funès, ce n’est pas toujours facile. Par exemple, j’ai un copain qui est capable de sortir tous les dialogues du film La Boum.

 

Vous êtes très impliqué dans le fonctionnement de BeIN Sport, vous êtes un incontournable de la chaîne, vous présentez la Ligue des Champions. C’est un sacré challenge dans votre carrière…

Faire partie de cette « aventure » a été un des attraits qui m’ont poussé à rejoindre cette chaîne. On se dit qu’on n’aura pas une autre opportunité comme celle-là dans sa carrière, avec la possibilité d’avoir son mot à dire, d’aider à construire quelque chose. C’est pour cette raison que j’étais excité à l’idée de venir. Je ne suis pas déçu des expériences que je suis en train de vivre.

Peut être que tu arrives aussi à un moment dans ta carrière où tu as envie de nouveaux challenges, et c’est bien parfois de prendre un peu plus de responsabilités. Le fait que je suis un étranger, le mec qui a un accent, et qui a toujours été perçu comme le rigolo, tout simplement parce que je n’ai pas envie de me prendre trop au sérieux. Et j’ai eu la chance de pouvoir jouer cette carte là. Mais à un moment donné, cela peut te pénaliser.

J’ai toujours fait attention de ne pas être trop « catalogué », et là je suis en train de découvrir autre chose, de prendre des responsabilités. Cela vient peut être aussi avec la maturité. En tout cas, ça fait drôle de travailler avec plein de gens qui sont plus jeunes que moi (rires). Parfois, j’ai l’impression d’être le vieux crouton de la chaîne, et ça fait un peu bizarre.

 

Vous continuerez de présenter la Ligue des Champions…

Je vais me mettre un peu en retrait par rapport à ça. Au moins pendant quelques semaines. On vit un peu au jour le jour, donc on ne sait pas vraiment ce qu’on va faire pour la suite de la Ligue des Champions. S’il y a des clubs anglais, peut être que la question se posera, mais nous avons une énorme équipe de journalistes capables de couvrir les matchs, et ils peuvent se passer de moi.

Je me focalise pour le moment sur cette émission de midi pour qu’elle soit réussie, et après on verra. Et c’est un luxe pour un journaliste sportif de pouvoir regarder les matchs à la télé, tranquille. Parce qu’en février, on se caille dans les stades ! (rires) Je suis le seul journaliste sportif au monde qui ne travaille ni les soirs, ni les week-ends !

 

Pas trop dégoûté que Canal + ait acquis les droits de la Premier League ?

On a déjà la chance ici d’avoir la Ligue des Champions. Et la Ligue des Champions, ça se passe chez nous ! Il suffit de voir les affiches : Manchester United contre Real Madrid, AC Milan contre le FC Barcelone, Celtic Glasgow contre la Juventus, et Arsenal contre le Bayern Munich. C’est en exclusivité chez nous. Ce sont les matchs qui font le plus envie. Et on a aussi les matchs des deux coupes anglaises, donc j’ai encore du football anglais à me mettre sous la dent.

 

Lunch Time
En clair et en direct, du lundi au vendredi de 12h30 à 13h30, sur BeIN Sport 1.

Darren Tulett reçoit des acteurs, des chanteurs, des humoristes, des écrivains et des politiques. Une heure de conversation, d’actualité et de surprises, le tout dans l’ambiance conviviale de la rédaction de beIN SPORT.

Marie Portolano anime le journal d’informations et l’interactivité avec les téléspectateurs. Ces derniers pourront interagir avec les présentateurs et invités via Twitter et l’utilisation du hashtag « #lunchtime ».

Chaque vendredi, Lunch Time lancera le week-end sportif sur les antennes de BeIN Sport. Darren Tulett présentera les rendez-vous incontournables du week-end à travers des reportages et des interviews menés par les journalistes de la rédaction.

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