Comme chaque année à l'automne, les champignons font leur retour dans les sous-bois. Oronge, girolle ou encore cèpe, voici la sélection de CNEWS des meilleures espèces comestibles.
Armés d'un couteau et d'un panier sous le bras, les amateurs de champignons sont nombreux à se lancer dans leur quête. Mais attention, toutes les espèces ne sont pas comestibles. Voici celles qu'on peut cueillir et consommer sans danger. Les plus curieux peuvent même se référer au célèbre Atlas des champignons, qui répertorie plus de 360 espèces.
L’oronge
L'oronge (Amanita caesara) est un champignon rare et magnifique qui ressemble à un œuf doré au début de sa croissance. On le trouve de la mi-septembre à la mi-novembre sous les chênes et les châtaigniers. Son terrain préféré ? Les bois secs et chauds comme ceux du Sud de la France. Il peut aussi pousser dans le Centre et l’Est du pays. Attention, parvenu au stade adulte, ce champignon ressemble beaucoup à l'amanite tue-mouches, une espèce avec laquelle il ne doit surtout pas être confondu.
La truffe noire
La truffe noire (Tuber melanosporum) est le Graal des amateurs de champignons. On la trouve dans des sols calcaires, à une profondeur allant de 1 à 15 cm grâce à l'aide de cochons ou de chiens truffiers, voire de mouches. En cuisine, râpée sur du comté ou une simple tartine de beurre, c’est un enchantement.
La pleurote en forme d'huitre
La pleurote en forme d'huître qui tire son nom du célèbre coquillage est très commun en automne, même s'il se trouve parfois de janvier à février. Il se plaît particulièrement sur le bois mort et vivant d’arbres feuillus, où il pousse en touffes volumineuses. Très savoureux, il s'illustre particulièrement dans les potages ou comme condiment.
La girolle
La girolle (Cantharellus cibarius) est une espèce de champignon très recherchée. On la trouve souvent sous les bouleaux ou les résineux. On la cueille dès l'été et parfois jusqu'à la fin du mois d'octobre. Revenues dans une poêle avec du beurre, du persil et de l’ail, c’est un régal.
Le cèpe de Bordeaux
On dit que le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis) est l'archétype du champignon. C'est l'une des espèces les plus recherchées dans la large famille des bolets. Jeune, il est surnommé « bouchon de champagne » en raison de sa forme. Il aime les chênes, les châtaigniers, les hêtres, les épicéas et les sapins.
La trompette de la mort
La trompette de la mort (Craterellus cornucopioides) ressemble à la girolle, à deux différences près : sa couleur est noire et son pied est lisse (et non strié). On peut la cueillir d'août à novembre après de fortes pluies sur des sols lourds et humides et dans les bois sombres sous des feuillus tels que les hêtres, les châtaigniers ou les noisetiers. Passées à la poêle, les trompettes de la mort sonne la faim.
La coulemelle
La coulemelle (Macrolepiota procera) se cueille dans les prés et plus rarement dans les forêts. Adulte, son chapeau ressemble à une ombrelle. Pour plus de sécurité, il faut cueillir les plus grands. Les plus petits peuvent ressembler à d'autres champignons, toxiques, parfois mortels.
Le marasme des Oréades
Le marasme des Oréades (Marsmius oreades) ou «faux mousseron» pousse dans les clairières ou au bord des chemins. Son chapeau est délicieux en omelette. On avance que le mot français «mousseron» est à l'origine de l'anglais «mushroom». [NICK SALTMARSH]
Le pied de mouton
Le pied de mouton (Hydnum repandum) peut être parfois confondu avec la girolle au début de son développement. Il est d'ailleurs recommandé de le cueillir jeune, son goût pouvant être un peu amer ensuite.
Le clitopile petite prune
Le clitopile petite prune (Clitopilus prunulus) se cueille de juillet à novembre dans les prés, en lisière des bois. Fragile, il dégage une odeur de farine agréable et caractéristique qui lui vaut son surnom de « meunier ».