Samedi 10 février prochain, la Chine, et plus généralement l'Asie, entrera dans l’année du Dragon de Bois. Comment se déroulent les célébrations de ce passage au nouvel an, placé pour 2024 sous le patronage du cinquième signe du calendrier chinois ?
Le Nouvel An lunaire est l’un des événements les plus importants de la tradition chinoise. Il est célébré en Chine, en Corée du Sud, au Tibet, au Vietnam, à Singapour, en Indonésie et en Malaisie. En 2024, l’année du Dragon de Bois signe une nouvelle période chargée de symbolisme et de prédictions.
Cette nouvelle année est placée sous le signe du seul animal mythique parmi les douze signes du zodiaque, censé apporter créativité et chance. En Chine, le dragon est un signe de bon augure, caractérisé par sa détermination, son optimisme et son courage.
Plus important des douze animaux du zodiaque chinois, le dragon est admiré et respecté pour sa puissance, et apporte prospérité et succès. Combiné avec l’élément du bois, ses propriétés prennent une dimension de croissance, de créativité, de persévérance et d’innovation.
Une «Fête du printemps»
Le Nouvel An lunaire s’inscrit dans un cycle de 12 années, toutes associées aux animaux du zodiaque, eux-mêmes déterminés en fonction de la lune. Pour les adeptes de cette célébration, l’année débute donc au moment de la deuxième lune du cycle lunaire, c’est-à-dire après le solstice d’hiver, et avant la phase lunaire de l’équinoxe de printemps. C’est pour cette raison qu’en Chine, si le Nouvel An lunaire a lieu en hiver, on l’appelle «Fête du printemps».
Dans la tradition chinoise, la nouvelle année se prépare plusieurs jours à l'avance. Ainsi, depuis le dimanche 21 janvier, les individus qui célèbrent l’événement ont décoré leurs fenêtres avec des papiers découpés, sur lesquels est collé le caractère chinois «fu» inscrit en rouge, qui signifie «chance, bonheur et prospérité».