La guerre en Ukraine associée à l’été caniculaire ont entraîné de nombreux dysfonctionnements dans les chaînes de productions.
Alors que la moutarde et l'huile de tournesol se font rares dans les rayons depuis des mois, d’autres aliments risquent de manquer dans les semaines qui viennent.
Le beurre
Le magazine 60 millions de consommateurs sonne l’alerte : une pénurie de matière grasse comme le beurre est à craindre. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : il y a de moins en moins de producteurs de lait en France compte tenu des difficultés du secteur. Par ailleurs, d’après le géant du secteur Lactalis, le lait français est de moins en moins gras «du fait d’une nourriture animale plus pauvre». Résultat, les stocks sont au plus bas. Une hausse des prix ainsi qu’une pénurie sont à craindre.
Les pommes de terre
L’été a été «catastrophique» pour la production de pommes de terre. Le manque d’eau et les fortes chaleurs ont stoppé le développement des tubercules. Alors que les récoltes ont commencé début aout, la profession avance une baisse de rendement de 20% en moyenne, voire 50% pour ceux qui n’ont pas recours à l’irrigation, soit près de sept producteurs sur dix.
Le miel
Près de 45.000 tonnes de miel sont consommées en France chaque année. Mais en ce moment, les apiculteurs ont le moral en berne : la production devrait être catastrophique selon leurs prévisions. Après un printemps plutôt clément, l’été a été dévastateur. Sur tout le territoire français, la sécheresse a fait griller les fleurs et le pollen s’est raréfié, avancent les représentants du secteur.
Le lait
Sécheresse encore. En plein été, la FNSEA a alerté : une pénurie de lait est à craindre «dans les mois qui viennent». La chaleur et le manque d’eau ont asséché les prés, si bien que les animaux ont peiné à trouver des brins d'herbe à brouter. Les bêtes sont alors vendues prématurément pour apporter un peu de trésorerie aux agriculteurs.
Les boissons en canettes
Dans un contexte de forte inflation, les matières premières qui servent à la composition d’emballages ont vu leur prix flamber. Certaines marques ont ainsi prévu de réduire leur production. C’est notamment le cas des boissons vendues en canettes. Le cours de l’aluminium, utilisé dans la fabrication de leur emballage, a quasiment doublé en milieu d’année avant de redescendre.