Depuis son lancement en mars 2021, StudHelp vient en aide aux étudiants dans le besoin. Mais face à leur situation toujours plus précaire, Florian Rippert, co-fondateur de l’association, lance un appel aux dons alimentaires auprès des particuliers, mais aussi aux grandes entreprises.
En France, 20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, selon les chiffres de l’INSEE. Entre manger à leur faim et payer leur loyer, beaucoup sont ceux à devoir faire un choix. Alors, responsable communication et marketing à la Sports Management School de Paris, Florian Rippert fait face à la réalité du terrain au quotidien : « Ils étaient toujours plus nombreux dans les files de distribution alimentaire. Parce qu’ils étaient étrangers, en rupture avec leurs parents ou parce qu’ils avaient honte de demander de l’aide, ils se retrouvaient dans des situations compliquées ».
Avec deux amis d’enfance, ils lancent StudHelp en mars 2021.
Les étudiants dans le besoin toujours plus nombreux
Les trois amis tentent de pallier le manque en mettant en lien les inscrits avec des particuliers - selon leurs zones géographiques - qui souhaitent aider par des dons alimentaires «en faisant ses courses pour un mois, deux mois, ou plus en fonction de leurs possibilités financières». Et ce grâce à un formulaire disponible sur le site «que l’on créait en 24 heures». Une fois celui-ci mis en ligne, le constat est alarmant : l’association reçoit 400 demandes d’étudiants en moins de 48 heures. Trouver des donateurs et des fonds pour répondre au plus grand nombre devient urgent. Si à cette époque «les étudiants pouvaient tenir un mois, un mois et demi avant de recevoir une réponse», la situation s’aggrave au fil des mois.
«Aujourd’hui, certains dorment dans la rue parce qu’ils ne s’en sortent plus ou sautent des repas», déplore Florian Rippert. Pour preuve, d’après un sondage réalisé par l’association, 89% des bénéficiaires sautent des repas pour des raisons financières. Des chiffres d’autant plus préoccupants avec l’arrivée de l’hiver et la crise que connaît le pays. Si l’association est déjà venue en aide à 10 000 étudiants en France, avec 7 500 inscrits, le nombre de donateurs est inférieur aux besoins. «Face à l’inflation, certains nous appellent car ils ne peuvent plus soutenir un jeune», regrette son co-fondateur.
Mobiliser les entreprises pour aider le plus grand nombre
Avec pour objectif : «Plus aucun étudiant en France en situation de précarité alimentaire», Florian Rippert lance un appel aux dons aussi bien auprès des particuliers que des entreprises. «Elles peuvent mobiliser leurs salariés lors de journées caritatives dédiées à la cause, par exemple». L’association a pu compter en 2021 au lancement de l’association sur le soutien de Twitter France. C’est notamment grâce au siège que la première distribution alimentaire est organisée, trois mois seulement après la création de StudHelp : «Ils ont fait en interne une collecte de dons. Au total, on a reçu 100 kilos de produits et aidé 150 à 200 étudiants».
Depuis, de nombreuses marques se sont ralliées à la cause. Partenaire de l’association, la Fondation Carrefour fait de nombreux dons permettant ainsi l’achat de paniers de courses.
Entre septembre et octobre 2023, 4000 demandes étudiantes ont été reçues.
Grâce à la fondation PSG, des Cantines Solidaires ont vu le jour.
À l’approche de la septième édition, Florian Rippert raconte : «C’est une véritable expérience sur une journée avec un déjeuner cuisiné par un chef de la communauté éco table offert. Il y a des animations sportives et culturelles, mais aussi des coins friperie avec des produits du PSG et de secondes mains. Les participants repartent avec un panier alimentaire et des produits d’hygiène des sponsors du club». Soutien de StudHelp, l’APEC (Association pour l'emploi des cadres) intervient également pour coacher les jeunes, préparer leurs entretiens ou encore les aider à faire un CV. Plus qu’une aide alimentaire, l’association souhaite créer du lien entre l'étudiant et le donateur » à travers ses actions.
Annonceur : STUDHELP
[En partenariat avec Openmedias]
La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.