L'année commence fort pour les jeux de rôle japonais, après Persona 3 Reload, Final Fantasy VII Rebirth et Unicorn Overlord, voici venir Dragon's Dogma 2. Nous avons testé en avant-première cette nouvelle plongée dans un univers d'heroic fantasy.
Passé un peu inaperçu lors de sa sortie en 2012 sur PS3 et Xbox 360, le RPG solo des Japonais de Capcom Dragon’s Dogma revient avec un tout nouvel épisode inédit, ce vendredi 22 mars. Direction un monde d’heroic fantasy ravagé par un dragon dans lequel le joueur commence sa quête, amnésique, au fond d’une mine.
Une contrée sauvage en monde ouvert
Très vite, après avoir façonné un personnage sur mesure avec un luxe de détails physiques, choisi sa classe parmi quatre (guerrier, archer, mage et voleur), celui-ci va comprendre qu’il est en fait l’Insurgé, une espèce de mystérieux messie destiné à être l’Archimonarque. Mais avant d’en arriver là, il faudra vivre bien des aventures entre exploration d’une contrée sauvage en monde ouvert, et combats contre des cohortes d’ennemis variés.
Il sera, dans cette quête solo, possible d’être assisté par des Pions, PNJ (personnages non joueurs) dont certains sont en fait générés par d’autres joueurs. Accompagné de trois personnages, on enchaîne les quêtes dans cette nature sauvage.
Bien que la réalisation globale ne soit pas optimale (voix, graphismes…) et que le gameplay fasse preuve d’une vraie rigidité (aussi bien les déplacements que les combats), il faut bien reconnaître que le plaisir est au rendez-vous dans cette aventure aux faux airs de Donjons & Dragons. Les relations avec les Pions (quel drôle de nom) se façonnent avec le temps. De vraies relations virtuelles qui ne sont pas sans charme et qui constituent peut-être in fine tout le sel de cette aventure plutôt classique. Mais c’est aussi sans doute là que réside le charme de ce Dragon’s Dogma 2. Une espèce de madeleine de Proust pour anciens adeptes de D&D.
Dragon’s Dogma 2, Capcom, sur PS5, Xbox Series X/S et PC.