Michael Jordan sera au cœur de l’édition NBA 2K23 avec 15 défis à relever sur les moments les plus forts de sa carrière. Tir décisif, domination de l’adversaire, passage de témoin, etc. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le «Jordan Challenge».
Retour en force. Plus de dix ans après NBA 2K11, et l’apparition du premier «Jordan Challenge», l’éditeur 2K Sports met à nouveau «His Airness» à l’honneur avec 15 nouveaux défis à relever dans NBA 2K23. Une manière notamment de faire découvrir les exploits de la plus grande légende de la balle orange à la jeune génération.
Et attention, car NBA 2K23 n’a pas lésiné sur les moyens en recréant le grain de l’image de chaque époque, en prenant en considération l’évolution des règles et des tendances, en reproduisant même le jeu plus physique des années 1980 et 90 (attention : frustration garantie face aux Bad Boys de Detroit), ou encore les stratégies spécifiques mises en place par les coaches pour limiter l'impact de la mégastar des Bulls.
La finale NCAA entre North Carolina et Georgetown – 1982
En mars 1982, Michael Jordan est un joueur de première année à l’Université de North Carolina sous les ordres du coach légendaire Dean Smith. Troisième meilleur marqueur de l’équipe derrière James Worthy et Sam Perkins, l’arrière de 19 ans inscrira pourtant le panier qui donnera l’avantage à son équipe dans les dernières secondes d’une finale âprement disputée face aux Georgetown Hoyas de Patrick Ewing. «Je crois que ce panier a allumé en moi un feu qui pouvait me rendre invulnérable», lâchera Michael Jordan dans le documentaire «Air Time», sorti en 1993. Ce tir sera le premier d’une longue liste d’exploits sur les parquets.
Match d’entraînement avec la Team USA – 1984
Au début de l’été 1984, dans le cadre de sa préparation pour les JO de Los Angeles, la Team USA, alors uniquement composée de joueurs universitaires, a dû relever un immense défi. Entraînée par Bobby Knight, elle a joué une série de 8 rencontres face à différentes équipes composées de joueurs NBA. Et pas n’importe lesquels puisque Magic Johnson, Larry Bird, Isiah Thomas ou encore Clyde Drexler étaient en face. Avant même son premier match chez les pros, Michael Jordan s’est montré intraitable sur le terrain. Bilan de la Team USA face aux pros : 8 victoires, et zéro défaite.
Premier tour des playoffs face aux Celtics, Game 2 – 1986
Le 20 avril 1986, Michael Jordan et les Bulls affrontent au premier tour des playoffs les Boston Celtics de Larry Bird, Robert Parish et Kevin McHale (qui remporteront le titre cette année-là, ndlr). Chicago n’a clairement aucune chance de l'emporter. Mais lors du Game 2 de la série, le numéro 23 plante 63 points dans les dents de la défense de Boston. Cela reste, encore aujourd’hui, le record de points inscrits dans un match de playoffs NBA.
Les exploits offensifs de Michael Jordan permettront à son équipe d'arracher la prolongation, mais les Celtics finiront par s'imposer à l’expérience. La ligne de stats du joueur de 23 ans est irréelle : 53 minutes, 63 pts à 22/41, 19/21 au lancer-francs, 5 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 2 contres. «Je pense que c’était Dieu déguisé en Michael Jordan», lancera Larry Bird à la fin de la rencontre.
NBA All-Star Game – 1988
Dans un match des étoiles disputé à Chicago, à une époque où la défense avait encore sa place au All-Star Game, Michael Jordan survole la concurrence avec 40 points, à 17/23 aux tirs dans une rencontre remportée 138 à 133 par la conférence Est. Le joueur hérite logiquement du trophée de MVP. Ce jour-là, l’arrière des Bulls envoie un message clair au reste de la ligue, et à ses plus grandes stars, en démontrant sa rage de vaincre des deux côtés du terrain (il remportera le titre de meilleur défenseur cette même saison, ndlr). Un moment important dans la carrière de «His Airness».
Premier tour des playoffs face aux Cavaliers – 1989
À égalité à deux manches partout (2-2) au premier tour des playoffs 1989 face aux Cleveland Cavaliers – qui sont alors considérés comme les favoris de ce duel – et alors que son équipe est menée de 1 point à 3 secondes de la fin, Michael Jordan va réussir un tir miraculeux baptisé «The Shot» pour donner la victoire, et la qualification, aux siens. Craig Ehlo, qui avait marqué le panier permettant à Cleveland de reprendre l’avantage quelques secondes auparavant, n'a rien pu faire face à la capacité de Jordan à se maintenir en l’air pour inscrire le panier de la gagne. Juste trop fort !
Finale de conférence Est face aux Pistons – 1989
Avant de dominer la NBA de la tête et des épaules, et de soumettre durablement ses adversaires, Michael Jordan a longtemps buté sur les Pistons de Detroit, une équipe connue pour sa défense ultra-rugueuse (un euphémisme) en playoffs. Lors du Game 3 des finales de la conférence Est en 1989, l’arrière des Bulls parvient à inscrire 46 points et à réaliser 5 interceptions pour donner l’avantage aux siens dans la série (2-1). Les Bulls finiront toutefois par s’incliner cette année-là, ainsi que la suivante. Avant que Michael Jordan et son équipe finissent par, enfin, les éliminer en 1991 en quatre matchs secs.
Match face aux Hawks de Dominique Wilkins – 1990
«De tous mes adversaires sur le terrain, il y en a un qui me pousse à sortir le meilleur de moi-même», lance l’arrière des Bulls dans le documentaire «Michael Jordan’s Playground» en 1990 en référence à Dominique Wilkins. Célèbres pour leur affrontement en finale d'un concours de dunks d’anthologie en 1988, l’ailier des Hawks et Michael Jordan se livraient également à des démonstrations offensives quand leurs équipes s’affrontaient. En carrière, Jordan affiche un record de 27 victoires pour 18 défaites face à Dominique Wilkins.
Record de points en carrière face à Cleveland – 1990
Michael Jordan appréciait particulièrement jouer contre Cleveland. Le 28 mars 1990, «His Airness» prend feu sur le parquet des Cavaliers et enregistre son record de points en carrière avec 69 points (23/37 aux tirs), auxquels il faut ajouter 18 rebonds, 6 passes, 4 interceptions, et 1 contre. Michael Jordan, dans son insolence majestueuse, ira même jusqu’à annoncer à l’avance ses actions à ses défenseurs (Craig Ehlo en l’occurrence) sans qu’ils ne parviennent à l’arrêter.
Finale NBA face aux Lakers, Game 5 – 1991
Star incontestée des années 1980 durant lesquelles il a remporté 5 titres avec les Los Angeles Lakers, Earvin "Magic" Johnson affronte Michael "Air" Jordan lors des NBA Finals de 1991. La première victoire sur le parquet des Bulls pousse de nombreux observateurs à prédire une victoire facile des Californiens. Chicago remportera toutefois les quatre matchs suivants, permettant à l’arrière des Bulls de remporter le premier de ses six titres NBA. Ses larmes au côté de son père, le trophée Larry O’Brien dans les bras, restera comme un moment inoubliable de sa carrière.
LE «SHRUG GAME» des Finales NBA, Game 1 – 1992
À une époque où les tirs à trois points sont loin d’être la norme, Michael Jordan entame les NBA Finals de 1992 en mode «torche humaine» en inscrivant 35 points en première mi-temps, avec notamment six tirs consécutifs longue distance. Après son sixième tir primé à 3 points, l’arrière des Bulls ne peut s’empêcher de faire un haussement d’épaule (le fameux 'shrug') alors que les Blazers sont écœurés, et que le public du Chicago Stadium est en délire. LÉ-GEN-DAIRE.
Sortie de retraite face aux Knicks – 1995
À peine de retour de sa première retraite, Michael Jordan, 32 ans, se prépare à affronter une de ses équipes «souffre-douleur» préférées quand il se rend au Madison Square Garden de New York, le 28 mars 1995. L’arrière des Bulls, affublé du numéro 45, n’a pas encore retrouvé la totalité de ses sensations dix jours seulement après son retour officiel sur les parquets. Et pourtant. Face aux Knicks, finaliste la saison passée, Michael Jordan démontre que son retour au sommet de la NBA n’est qu’une question de temps. Il termine la rencontre avec 55 points, permettant à son équipe de s’imposer sur le fil grâce à une passe lumineuse pour Bill Wennington dans les dernières secondes.
Finale NBA face aux Sonics – 1996
Au cours d’une saison historique où les Bulls remportent 72 victoires durant la saison régulière (un record à l’époque), Chicago affronte les Sonics de Seattle emmenés par Gary Payton et Shawn Kemp en finale NBA. Michael Jordan, malgré sa maladresse (22 points, mais 5/19 aux tirs), parvient à conduire son équipe à la victoire, et au titre. Il s'agit de son quatrième en carrière, qui garde une saveur particulière puisqu’il a été joué le jour de la fête des pères. L’arrière des Bulls, dont le père a été assassiné à l’été 1993, terminera en pleurs dans le vestiaire. Pures émotions.
Finale NBA face au Jazz et le «Flu Game», Game 5 – 1997
Connu sous le nom du «Flu Game» – le match de la grippe – le Game 5 des NBA Finals en 1997 face au Jazz d'Utah a vu Michael Jordan sortir une de ses performances les plus mémorables en carrière. Visiblement malade (on apprendra plus tard qu’il s’agissait d’une intoxication alimentaire), tenant à peine debout, et alors que son équipe va compter jusqu’à 16 points de retard dans ce match disputé à l’extérieur, l’arrière des Bulls va jouer plus de 44 minutes pour terminer avec une feuille de match exemplaire : 38 points, 7 rebonds, 5 passes et 3 interceptions.
Passage de témoin avec Kobe Bryant – 1997
En décembre 1997, la NBA assiste au passage de témoin entre Michael Jordan et le jeune prodige des Lakers de Los Angeles, Kobe Bryant. Âgé de 19 ans, l’ancienne gloire de la Lower Merion High School fait étalage de son talent avec 33 points inscrits. En face, son idole totalise 36 points. «Même Michael Jordan s’accorde à le dire, ce joueur est le futur de la NBA», lance le commentateur de l’époque à l’antenne.
Finales NBA et le «Last Shot», Game 6 – 1998
Le scénario absolument parfait. Pour son dernier match sous le maillot des Bulls, alors que son équipe est mené de 1 point en fin de rencontre, Michael Jordan réalise l’interception décisive dans les mains de Karl Malone avant d’aller inscrire le panier de la victoire sur le parquet du Jazz d’Utah.
L’arrière des Bulls remporte alors son sixième et dernier titre. Et il conclut son deuxième «Three-Peat» en l’espace d’une décennie. Le GOAT, sans aucune hésitation possible !