Concours de photographie animalière le plus drôle du monde, les Nikon Comedy Wildlife Awards ont révélé les finalistes de l'édition 2024. Avant l'annonce des gagnants prévue le 10 décembre, découvrez la sélection de nos photos préférées et votez pour le prix du public.
Les Nikon Comedy Wildlife Awards 2024 ont publié jeudi 26 septembre, la liste des finalistes qui compte 40 photos uniques, 4 portfolios et 3 vidéos. Le jury de la 10e édition du concours a opéré sa sélection à partir d'un nombre record de près de 9.000 images, en provenance de 98 pays.
Créée en 2015 par les photographes britannique Paul Joynson-Hicks et Tom Sullam, cette compétition couronne chaque année les photos d'animaux les plus drôles et comiques, tout en poursuivant son objectif de promotion de la conservation de la faune et de la flore sauvage. Comme l'année dernière, les Nikon Comedy Wildlife Photography Awards soutiennent la Whitley Fund for Nature, organisation caritative britannique qui travaille à la préservation de la nature en apportant une aide financière à plusieurs centaines de défenseurs de l'environnement dans 80 pays.
En attendant que les photos lauréates 2024 du concours ne soient communiquées par les membres du jury le 31 octobre, retrouvez ci-dessous nos 20 clichés favoris parmi les plus amusants et découvrez l'ensemble des finalistes sur le site des Comedy Wildlife Photography Awards afin de participer au prix du public, en votant ici pour votre image préférée jusqu'au 31 octobre, minuit (GMT).
une beauté naturelle
«Lors de notre séjour, nous avons décidé un matin de nous arrêter au bord du fleuve Zambèze où se trouvaient des hippopotames, dans le parc national de Mana Pools, au Zimbabwe. Mon idée était d'essayer de photographier ces mammifères semi-aquatiques en train de se battre, mais ils étaient tous assez paisibles. Je me suis placé sur la berge, à une distance respectable, et j'ai attendu. Certains d'entre eux ont levé la tête par curiosité ou parce qu'ils étaient trop proches de leurs congénères. C'est alors que j'ai eu l'idée de faire le portrait de l'un d'entre eux dont la tête était décorée de plantes aquatiques. On aurait dit qu'il sortait de chez le "coiffeur" avec un grand sourire sur le visage», a déclaré le Polonais Artur Stankiewicz, photographe naturaliste multiprimé et guide de safaris photos.
une balade au poil
«Après sa sieste, la maman grizzly a décidé de faire un tour et ses oursons en ont profiter pour tenter de grimper sur son dos, dans le parc national de Lake Clark, dans le sud-ouest de l'Alaska, aux États-Unis», a déclaré l'Américain Alexander Fine, développeur de logiciels le jour, photographe de la vie sauvage et de la nature la nuit (ou les vacances).
se prendre une soufflante
«Lors d'un safari dans le parc national du Serengeti, en Tanzanie, nous sommes restés dans la savane près d'un kopje, mot d'origine africaans désignant une petite colline sur laquelle se dresse d'imposants rochers, où s'était installé une troupe de lions accompagnée de leurs petits. Des lionceaux étaient en train d'être allaités lorsque cette scène s'est produite. J'ai eu la chance de l'immortaliser. J'ai imprimé cette image et je l'ai accrochée sur un mur de ma maison, et tous ceux qui la voient, se mettent à rire. L'une de ces personnes m'a dit que je devrais la présenter à ce concours, alors la voici», a confié l'Américain Scott Frier. Celui-ci a consacré 50 ans de sa vie à la photographie animalière en débutant sa carrière en qualité de photographe en chef des expéditions de Jacques Cousteau.
un chasseur traqué
«Tout poisson agacé ou surmené comme cette brême a besoin de se détendre en chassant un pygargue à queue blanche», s'est exclamé le photographe Polonais Przemyslaw Jakubczyk, à propos de son cliché insolite, réalisé dans la lagune de Szczecin, en Pologne.
la chanson du zeisel
C'est en Autriche que la photographe Kathy Aggiss a immortalisé ce souslik d'Europe, qui alertait sa famille après avoir trouvé de la nourriture. Appelé «zeisel» qui signifie en allemand écureuil terrestre, ce rongeur se nourrit de végétaux, graines et plantes sauvages. Installée à Ipswich dans le Suffolk, au Royaume-Uni, la Britannique de 76 ans a néanmoins profité de ces voyages à l'étranger pour enrichir son travail photographique dédié à la faune et plus spécialement aux oiseaux.
«hajime !»
Le Français Philippe Ricordel a fait cette étonnante prise de vue en se rendant au refuge faunique national de l'Arctique (Arctic National Wildlife Refuge), vaste aire protégée située au nord-est de l'Alaska, aux Etats-Unis. «Hajime ! C'est le terme japonais utilisé par l'arbitre en judo pour inviter les adversaires à commencer le combat. Ici, l'ours debout semble le dire aux deux autres, en adoptant le geste que les arbitres utilisent lorsqu'ils prononcent ce mot», a indiqué Philippe Ricordel, un des deux photographes naturalistes tricolores figurant parmi les finalistes.
être dans sa bulle
Le photographe allemand Eberhard Ehmke a découvert cette grenouille dont la tête était prise dans une bulle, au cours d'une séance photo dans un étang de la région de Bergwinkel, en Hesse orientale, en Allemagne.
un drôle de zébre
«Difficile pour le spectateur de dire quel zèbre est devant. Je suis resté concentré sur ces deux zèbres alors qu'ils commençaient à se rapprocher l'un de l'autre, dans la célèbre réserve naturelle du Masai Mara, au Kenya. Je m'attendais à ce qu'ils interagissent, qu'ils se bousculent ou qu'ils se battent, mais par coïncidence, ils se sont alignés de manière à provoquer cette magnifique illusion d'optique», a expliqué l'Indien Sarosh Lodhi à propos de sa photographie largement publiée dans le monde entier.
un drôle de patineur de vitesse
Le photographe britannique Mark Meth-Cohn est l'auteur de cet amusant cliché d'un pygargue empereur appelé aussi pygargue de Steller, semblant patiner sur la banquise, au large de Rausu, sur l'île d'Hokkaido, au Japon.
une (a)mante du flamenco
«En revenant de ma promenade photographique autour du réservoir artificiel de Sitjar, près de chez moi, à Onda, en Espagne, j'ai soudainement arrêté ma voiture sur la route lorsque j'ai vu quelque chose qui m'a interpellé. Sur la chaussée, se tenait une mante ocellée aux ailes déployées, en position de défense, un spectacle assez rare à observer. Vous pouvez imaginer la tête des autres conducteurs qui passaient, voyant une voiture aux feux de détresse allumés avec une porte ouverte, arrêtée sur le bord de la route et un ''fou'' couché par terre avec son appareil photo», a déclaré l'Espagnol José Miguel Gallego Molina, biologiste et passionné de photographie.
«prêt ou pas, j'arrive !»
«Nous faisions un safari dans la réserve naturelle Mara North Conservancy, au Kenya, lorsque nous sommes tombés sur cette femelle guépard qui cherchait un partenaire. Un groupe de topis appelés aussi damalisques la surveillait également de près, car elle laissait des messages à l'intention d'un compagnon potentiel en griffant le tronc de différents arbres. Cette photo me fait penser que le guépard joue à cache-cache et est sur le point de s'écrier : "Prêt ou pas, j'arrive !"», a dit Leslie McLeod, originaire du Canada.
une vraie bête de scène
«Appelée Sitana ponticeriana, cette espèce d'agame qui appartient à la famille des reptiles ne se trouve que dans le sous-continent indien. Contrairement aux mâles, les femelles sont dépourvues de fanon gulaire. Cette membrane de peau très colorée, située sous la gorge des mâles, peut être déployée et gonflée à volonté pour attirer les femelles au cours de parade nuptiale, pendant la saison chaude de l'été. Voici une femelle qui se tient debout pour échapper à la chaleur de l'été, dans l'Etat du Maharashtra, en Inde», a détaillé Sanjay Patil, photographe naturaliste indien.
un atterrissage en catastrophe
Le photographe bulgare Damyan Petkov a été témoin de cette scène cocasse où une guifette à moustache a manqué son atterrissage s'écrasant la tête sur la berge d'un plan d'eau, près de Svishtov, en Bulgarie.
«je vais te dire un secret»
Le jeune et talentueux photographe allemand Jan Piecha a surpris ce petit raton laveur qui semblait raconter un secret à sa mère en lui chuchotant à l'oreille, à Kassel, dans le land de Hesse, en Allemagne.
«je fais ma prière quotidienne»
«J'ai visité le parc national de Lake Clark, en Alaska, pour photographier des ours. J'ai eu l'occasion de me rendre sur Duck Island, où j'ai vu une loutre de mer nager sur le dos à côté de mon bateau. Ces mammifères marins tiennent leur nourriture avec leurs pattes, donnant l'impression qu'ils sont en train de prier», a déclaré la photographe américaine Christine Haines.
«bas les pattes ! elle est avec moi»
«Cette image a été prise en Géorgie du Sud, île située à plus 2.000km à l'est de la pointe sud de l'Amérique du sud dans l'océan Atlantique. Elle montre un manchot royal mâle essayant d'approcher une femelle qui s'est déjà accouplée avec son partenaire. La position du corps et la posture de l'aile font clairement passer le message "Reculez !"», a expliqué le Britannique Andy Rouse, photographe animalier expérimenté au talent reconnu.
«ça coince !»
«Lorsque l'écureuil est entré dans l'anfractuosité d'un tronc d'arbre, il a retiré ses pattes pendant un moment, donnant l'impression d'être bloqué à l'entrée de la cavité», s'est rappelé l'Italien Milko Marchetti. Originaire de Ferrare, ce photographe émérite et multiprimé a réalisé ce cliché hilarant dans le Podere Pantaleone, un espace naturel protégé d'Emilie-Romagne, situé près de Bagnacavallo, en Italie.
«j'arrive»
«Un Petit pingouin appelé aussi pingouin torda, a tenté un atterrissage très bancal, aux îles Saltee, en Irlande», a indiqué l'Espagnole Inés Godinez, photographe animalière.
la douche froide
«En plein hiver, cette biche s'était levée sur ses pattes arrière pour attraper quelques feuilles de l'arbre à manger, mais lorsqu'elle s'est remise à quatre pattes, elle a soudainement lâché la branche et a pris une douche froide sur la tête, dans les Pyrénées-Orientales, en France», s'est souvenu Corentin Revel, second photographe français en lice dans le concours.
le boss de la mafia
«On aurait dit qu'il suçait un cigare et qu'il avait l'air d'un chef de la mafia», a déclaré du photographe nippon Takashi Kubo, à propos de son amusante image d'un écureuil volant, prise sur l'île d'Hokkaido, au Japon.