A 74 ans, le Girondin Jean-Jacques Savin a entamé ce samedi 1er décembre, à dix heures tapantes, son départ pour la traversée de l'Atlantique. Depuis le port de Sagres, au sud du Portugal, l'aventurier prendra la route des Antilles.
En matière de traversée de l'Atlantique, Jean-Jacques Savin n'en est pas à son coup d'essai. En 2019 déjà, le septuagénaire avait déjà réalisé le périple... grâce à un tonneau à dérive ! Et si l'aventure peut sembler insolite, elle rélève pour cet Arésien de naissance de la normalité puisque ce dernier a déjà effectué des traversées à la rame.
Alors Jean-Jacques Savin a voulu corser les choses, en partant du port de Sagres, à la pointe Sud-Ouest du Portugal. Pour l'aventurier, pas question d'entrer au Guiness des Records, mais simplement «de faire son propre confinement sans masque», le temps de «narguer la vieillesse», et de devenir «le doyen de l'Atlantique», selon ses propres termes, rapportés par l'AFP.
Si tout se passe comme prévu, il fêtera ses trois quarts de siècle le 14 janvier en plein océan. Ce matin, dans ses bagages, il emportait d'ailleurs une bouteille de Champagne, du Sauternes et du foie gras.
Cent jours de traversée
Militaire de formation, le girondin prévoit de ramer six, puis huit heures par jour, pendant trois mois et demi. A bord de l'Audacieux - c'est le nom qu'il a choisi pour son canot de 8 mètres de long - Jean-Jacques Savin a entrepris ce matin un voyage de 7000 kilomètres.
A la seule force de ses bras, il espère pouvoir rallier en Guadeloupe ou en Martinique, où il avait terminé son périple en 2019.
Pour partager son voyage jusqu'aux premières journées de printemps, Jean-Jacques Savin tiendra (comme la fois précédente) un journal de bord sur sa Page Facebook. La destination internet idéale pour suivre au jour le jour ce féru d'exploits sportifs, et participer (presque) en temps réel à l'amarrage de l'ancre, côté Tropiques.