Alors que des vidéos annonçant la traversée d’un objet volant non identifié (OVNI) ont pullulé sur les réseaux sociaux la semaine dernière, le vidéaste Rémi Gaillard a confirmé le canular monté avec l’aide d’un drone et de deux complices.
La fausse information avait enflammé la Toile dès le milieu de semaine dernière au point d’être repris par certains grands médias nationaux. Sur les images diffusées sur Twitter dès le mercredi 10 novembre, une lumière jaune orangé apparaissait dans le ciel, laissant croire à un appareil d’origine extra-terrestre.
Pourtant, l’auteur de la vidéo a révélé la tromperie dans un tweet publié sur son compte personnel ce samedi 13 novembre. Pour y parvenir, Rémi Gaillard a usé de malice en accrochant une diode à un drone avant de le piloter à distance.
Bonjour tous les médias,
En 1938, Orson Welles a fait croire à une invasion d'extraterrestres à la radio. Un siècle plus tard, grâce à vous, je viens de faire le même canular.
Merci !
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient des OVNI
À suivre... pic.twitter.com/sCD3JkuPc1— Rémi Gaillard (@nqtv) November 13, 2021
Il a aussi pu compter sur les faux témoignages de deux complices, à savoir Marie et Loïc, la première possédant un refuge pour animaux et le second étant météorologue, à la tête du média Météo-Gard Hérault. C’est via cette première antenne médiatique que la rumeur a pu se propager sur le réseau social, pour le plus grand bonheur du comique.
«Bonjour les médias, on a réussi à vous piéger, merci d’avoir relayé cette information. Souvent vous faites croire n’importe quoi aux gens, et là je me suis dit que c’est à mon tour», a expliqué Rémi Gaillard dans son message sur Twitter.
Un habitué des canulars
Rendu célèbre pour avoir réussi à se mêler au sein l’équipe de Lorient victorieuse de la Coupe de France de football en 2002, il était parvenu à soulever le trophée et à serrer la main du président de l’époque, Jacques Chirac, sans avoir joué.
Par la suite, le Youtubeur avait multiplié les vidéos en suivant son slogan : «c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui». Dans ses créations, il oscillait entre des démonstrations techniques avec une balle de football et de drôles de caméras cachés où il s’amusait à surprendre le monde, parfois dans des tenues farfelues.
Il y a quelques années, le farceur avait décidé de s’engager dans un combat nettement moins burlesque, celui de la cause animale. Pour la défendre en gardant son ton décalé, il avait fait le choix de se présenter aux élections municipales de Montpellier l’an dernier. Une ultime manière de faire le buzz pour sensibiliser l’électorat sur ce sujet.