Dans un message publié sur Twitter ce mardi 15 juin, la gendarmerie de Savoie se fait l'écho d'un fait divers des plus insolites. Elle y explique que plusieurs de ses agents sont récemment intervenus pour ce qu'ils croyaient être un enlèvement alors qu'il s'agissait en fait... d'un enterrement de vie de garçon.
«Le canular était bien ficelé !», a écrit la gendarmerie de Savoie sur le réseau social, bonne joueuse et vraisemblablement encore amusée.
Pour nous permettre de comprendre, elle retrace ainsi le fil des événements et explique d'abord que tout est parti d'un coup de téléphone, passé par un témoin le 28 mai dernier.
Au bout du fil, celui-ci explique avoir assisté à un enlèvement survenu sur une aire de repos de l'autoroute A43, près d'Aiguebelette (Savoie).
Une quinzaine de gendarmes mobilisés
Alerté, le centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie engage alors immédiatement des moyens colossaux pour porter assistance à la victime.
[INSOLITE]
Le canular était bien ficelé !
Le CORG de la gendarmerie est avisé qu'un enlèvement vient de se produire au niveau d'une aire de repos sur l'autoroute A43 près d'Aiguebelette
Toutes les unités du bassin chambérien sont immédiatement engagées
1/4— Gendarmerie de la Savoie (@Gendarmerie_073) June 15, 2021
Au total ce sont pas moins d'une quinzaine de gendarmes qui sont mobilisés. Et leurs efforts paient puisqu'ils identifient rapidement deux voitures suspectes.
La victime se trouvait ainsi ligotée et bâillonnée dans le premier véhicule en compagnie de trois autres individus.
Dans la seconde voiture, se trouvaient également trois personnes supplémentaires, dont une qui était armée.
Une filature s'engage et finit dans le centre-ville de Chambéry sous les fenêtres du tribunal de la ville.
Là, les forces de l'ordre interpellent et menottent tous les individus avant de rapidement se rendre compte qu'il s'agissait d'un enterrement de vie de garçon et que l'arme était factice.
Le futur marié et ses amis ont donc finalement pu repartir libres, bien qu'en étant quittes pour «une belle frayeur», conclut la gendarmerie de la Savoie sur Twitter.