On les imagine plutôt en train de se battre dans un bar. Mais avec leurs blousons de cuir, leurs tatouages et leurs grosses barbes, les membres du gang néo-zélandais des Tribal Huk ont réussi à débarrasser leur ville des dealers.
Jeudi dernier, Jamie Pink, leur chef, avait laissé vingt-quatre heures aux vendeurs de méthamphétamine pour quitter sa localité de Ngaruawahia. «Soit vous partez tranquillement, soit nous vous faisons partir», leur avait-il lancé en guise d’ultimatum lors d’une réunion publique. Le lendemain, cinq trafiquants se sont exécutés et ont été escortés hors de la ville, tandis qu’un récalcitrant a reçu une «visite de courtoisie» pour lui forcer la main.
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«Ngaruawahia est libéré de la drogue», s’est réjoui Jamie Pink. Très impliqué depuis que sa fille de 13 ans s’est vu proposer de la drogue par un dealer, ce loubard au grand cœur n’en est pas à sa première «bonne action». En 2014, avec ses acolytes, il avait acquis une petite notoriété en préparant des repas pour des enfants défavorisés. Ce qui leur avait valu le surnom de «sandwich gang».